Frères d’armes, mon cul ! Voilà en gros comment je pourrais trivialement résumer la conclusion de ce diptyque. Rabaté garde la tonalité aperçue dans le premier tome avec ces soldats falots, racistes, peureux, égoïstes ou rêveurs. Des soldats qui ont déjà perdu la guerre et ne comptent pas faire d’efforts supplémentaires pour la patrie. Entre lâcheté et trahison, solidarité et réel soutien apporté par les civils, rien n’est jamais tout noir ou tout blanc dans cette France en plein désarroi.
Un Rabaté plein d’humanité, pacifiste sans angélisme. Un Rabaté égal à lui-même en somme, portant sur le monde ce regard à la fois lucide et bienveillant qui est un peu (beaucoup) sa marque de fabrique.
La déconfiture (seconde partie) de Pascal Rabaté. Futuropolis, 2018. 120 pages. 20,00 euros.
Mon avis sur le tome 1
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