Tu sens qu’un album va être lourdingue quand tu découvres qu’un des personnages s’appelle « Merdrin l’enchianteur ». Tu sens qu’un album va être lourdingue quand les poivrots vont boire un coup à « La morue qui chante ». Tu sens qu’un album va être lourdingue quand des sirènes cul-de-jatte dansent le french-cancan. J’ai senti tout ça très vite en fait. Ça ne m’a pas refroidi, vous pensez bien, mais ça m’a un peu laissé circonspect. Le lourdingue ça me va, ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas bégueule. Mais pour que le lourdingue passe comme une lettre à la poste il faut qu’il soit drôle. Et là, ce n’est pas le cas.
Ça me fait mal au ventre de reconnaître que je n’ai pas été sensible au charme de Lupano sur ce coup-là mais à quoi bon nier l’évidence… Pour la peine je vais me venger sur le tome 4 des vieux fourneaux, qui m’attend depuis sa sortie. Non mais !
Traquemage T2 : Le chant vaseux de la sirène de Lupano et Relom. Delcourt, 2017. 56 pages. 14,95 euros.
Toutes les BD de la semaine sont à retrouver chez Stephie !