Chronique : Tout Le Monde Aime Bruce Willis (La Martinière)

Chronique : Tout Le Monde Aime Bruce Willis (La Martinière)

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« Silence, moteur, ça tourne, action ! »
Pour son précédent roman, On se souvient du nom des assassins, je disais "qu'il marque le moment où l'on prend conscience que Dominique Maisons est capable d'écrire dans n'importe quel genre et univers qu'il aura choisi, et de parvenir à coup sûr à régaler son lecteur."
Pour ce cinquième livre Tout le monde aime Bruce Willis, il le démontre une nouvelle fois.
Je suis épaté par la capacité de l'auteur à se lancer dans l'aventure d'un roman qui n'a absolument rien à voir avec le précédent. Ce n'est pas que cela m'aurait dérangé. Tant que le plaisir de lecture est là. Dans le cas de Dominique Maisons, il place la barre encore un peu plus haut en choisissant de ne pas s'appuyer sur un de ses romans existants pour créer le nouveau.
Dominique Maisons démontre son savoir faire pour surprendre ses lecteurs et embarquer ses personnages dans des directions complètement imprévisibles.
En découvrant le personnage de Gordon qui fait office de "protecteur" de l’héroïne Rose Century, impossible de ne pas penser au Myron Bolitar d'Harlan Coben et au Ray Donovan de la série tv. Le personnage est charismatique, on se dit même que le romancier aurait pu en faire le héros d'un roman à part entière.
J'ai aussi pensé à un autre roman qui se penche sur les mystères et les légendes d'Hollywood, l'excellent premier roman d'Olivier Bonnard, Vilaine Fille, dont je conseille évidemment la lecture.
Bref, je me suis complètement fait surprendre par la direction prise par l'auteur. Dominique Maisons nous propose sur papier ce qui ferait un excellent blockbuster au cinéma.
En 2017, on disait : On se souviendra du nom d'un putain de romancier.
En 2018, ça sera : Tout le monde aime Dominique Maisons.
Frédéric Fontès, www.4decouv.com

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois