Là où rien ne meurt

Là où rien ne meurt

Paul Bénévent, auteur nîmois à succès, ne se remet pas de la disparition de sa femme, survenue trois ans plus tôt. N’ayant plus rien écrit depuis, il s’apprête à en finir lorsque de soudaines inondations dévastent sa ville et déposent devant sa porte le corps sans vie d’Alexandre, un ami d’enfance.
Très vite, l’enquête révèle que la victime n’est pas morte noyée, mais assassinée. Paul devient le principal suspect. Dans sa quête pour s’innocenter, il découvre bientôt que son ami avait un mystérieux rendez-vous avec une inconnue. Alors que l’étau de la police se resserre, Paul décide de partir sur ses traces…

Calderon & De Moras, publié en 2018. Thriller

La note

2/5

La critique

Alors je te le dis tout de suite, j’ai complètement flashé sur la couverture (et le titre !!). Elle est sobre, un peu glauque et en même temps intrigante avec ce couple qui s’embrasse… D’ailleurs j’ai pu rencontrer les auteurs en dédicace (merci Livre Paris), et ils sont vraiment géniaux : ils écoutent leurs lecteurs et n’hésitent pas à leur poser des questions, sur leurs romans ou pas ! Malheureusement pour moi, je n’ai pas autant flashé sur le contenu.

Je vais faire simple, c’est trop gros pour que ça passe : il y a beaucoup de coïncidences un peu bizarres, trop de facilités dans la résolution des « énigmes », et j’ai parfois eu du mal à suivre Paul dans son périble tant tout cette histoire me paraissait impossible. Son cheminement est trop simple, il fait des liens entre des choses qui n’en ont absolument pas et ça passe comme une lettre à la Poste, bref rien de crédible mais tout de très tordu. Après, c’est vrai que l’atmosphère est particulière, grâce à la plume des deux auteurs qui est vraiment très très belle (et c’est pas une traduction cette fois !), mais pour moi ça s’arrête là. Trop d’insolite tue l’insolite.

Aussi, je n’ai rien ressenti pour les persos mais pour le coup je pense que mon âge y est pour quelque chose : je n’ai pas réussi à m’identifier aux personnages et c’est le problème principal, alors qu’ils ne sont pas si mauvais. Certains sont plus développés que d’autres et c’est normal, mais je les trouvais toujours trop ceci ou pas assez cela…bref pas assez attachants pour moi. Par contre pour le mystère romantique, le romantique est vraiment très léger voire quasi inexistant. Je m’y attendais un peu vu que ça reste un polar, mais je ne pensais pas en voir si peu.

Bref, je pense être passée à côté de la hype et du coup de coeur, non ?


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois