A vol d’oiseau de Craig Johnson

A vol d’oiseau de Craig Johnson

Les cheyennes sont à l’honneur dans ce huitième opus de la série Longmire (c’est d’ailleurs le seul véritable intérêt de ce nouvel opus), et forcément, ça c’est chouette, et les femmes sont très présentes, et ça, c’est un peu moins bien ! La petite nouvelle, dont le caractère bien trempé évoque immanquablement celui de Vic, l’ajointe au langage de charretier, est dotée d’une personnalité pour le moins agaçante. Lolo Long est la nouvelle (jeune et belle) chef de la police tribale, bien décidée à se montrer plus hargneuse que ses collègues masculins, sans doute pour se frayer un chemin sûr dans cette rude communauté. C’est louable sans doute, mais il n’en reste pas moins que son insolence envers Walt est extrêmement choquante ! Ajoutons la fille chérie de Longmire, tout occupée à trouver le lieu de mariage idéal (son père ayant plus ou moins saboté cette mission sacrée) et la trop séduisante mère de Vic, et vous aurez un bon aperçu  de l’atmosphère générale ! L’histoire du meurtre est à peine suffisamment intéressante pour poursuivre la lecture (excusez-moi mais les histoires de jupons de ce bon vieux shérif ont le don de m’ennuyer, mais à un point…) mais fort heureusement, j’ai pris plaisir à retrouver, comme d’habitude, la Nation Cheyenne et une ancienne connaissance, dont la personnalité aurait mérité d’être davantage creusée, l’agent du FBI, Cliff Cly. Au-delà des relations pas toujours bien palpitantes entre les personnages de la saga, on apprend une foule de choses, pas réellement réjouissantes, sur la vie dans la réserve, un parti pris tout à l’honneur de Craig Johnson. Sans surprises, on dira que c’est le roman que j’ai le moins aimé de la saga Longmire mais je fais confiance à l’auteur pour m’emmener sur une autre voie la prochaine fois…

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