Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eu – Eric Emmanuel Schmitt

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Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eu, Eric-Emmanuel Schmitt

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Après mes deux très bons moments de lectures que furent La Part de l’autre et le Poison d’amour, j’ai eu envie de poursuivre ma découverte de l’oeuvre d’Eric-Emmanuel Schmitt avec un court roman proche du conte. Je suis dans une période « contexte asiatique » et Les dix enfants que madame Ming n’a jamais eu me semblait être le choix logique.

D’une rencontre dans les toilettes entre un occidental et une Asiatique découle l’histoire de la société chinoise à travers les dix enfants de Madame Ming. Par une écriture douce sans jugement, Eric-Emmanuel pose un regard sur une société en continuel changement. J’ai particulièrement aimé Madame Ming qui, pour se protéger d’un monde qui ne lui ressemble pas, s’invente une vie parfaite. A travers l’enseignement de Confucius, cette petite dame fera preuve d’un courage fou et sera elle-même un modèle pour ce jeune occidental un peu plat qui se heurtera à une pensée différente et en sortira grandi.

A elle seule, madame Ming était ce peuple, la Chine subtile, humaine, civilisée.  Par sa bouche, j’entendais une voix de deux mille six cents ans ; grâce à elle, un sage antérieur à Socrate m’avait pris par la main et guidé dans le labyrinthe

Conte philosophique emprunt de poésie, il apprend au lecteur à écouter l’autre et donne envie par la même de découvrir l’oeuvre de Confucius, philosophe majeur de la Chine. Un petit moment suspendu qui de premier abord ne payait pas de mine.


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Edition France Loisir (sortie chez Livre de Poche)

114 pages / 96 pages


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