Nous n’avions plus rien de tout ça.
Nous n’avions plus que l’une pour l’autre.
Il nous a fallu un petit moment pour le comprendre.
Et moins de temps encore pour le regretter.

Virginia Bergin, publié en 2018. Science-fiction

La note 

3/5

La critique

Je parle ici d’un tome 2, donc risque de spoilers ! Si tu veux mon avis sur le premier tome clique ici.

Si tu as lu ma chronique sur le T1, tu sais que le seul point négatif à mes yeux était Ruby, la protagoniste, que je trouvais complètement à côté de la plaque. Heureusement, la jeune fille change beaucoup dans cette suite, changement sûrement lié à sa solitude, et on découvre avec soulagement une Ruby qui assume ses responsabilités. Elle continue de faire des choix parfois incompréhensibles, mais globalement j’ai compris qu’elle réfléchissait plus à ce qu’elle fait : elle est plus développée qu’avant, elle a arrêté de chigner, et surtout on ressent sa détermination.

Malheureusement, le négatif tape autre part dans ce T2, principalement sur la narration. J’avoue que j’étais souvent perdue pendant ma lecture, et que j’ai dû relire certains passages plus d’une fois (y compris la fin…). C’était hyper confus et je ne savais pas j’en étais entre la réalité et les pensées très envahissantes de Ruby, chose qui ne m’était pas arrivé dans le T1 : elle revient tout le temps sur les mêmes détails, et n’importe quand. Aussi, j’attendais beaucoup d’explications sur tous les événements du roman et finalement on a quelque chose de très restreint, ce qui est un peu frustrant. L’auteure explique des éléments qui n’ont pas besoin d’explications et laisse de côté des éléments importants qui en manquent…j’ai trouvé ça un peu étrange.

Sinon, le côté scientifique reste plausible et c’est un des détails que j’ai beaucoup apprécié pendant ma lecture, on est loin du WTF de certains romans, et vu que j’avais peur que l’auteure prenne cette tournure, j’étais plutôt contente qu’elle reste dans quelque chose de cohérent.

Bref, j’ai un peu moins aimé que le T1 mais c’est une bonne suite ! Merci à Bayard pour l’envoi