C’est lundi, je dépoussière…

C’est lundi, je dépoussière…

Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose d’anciens articles dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. Qu’il y ait 2, 3, ou 4 articles, le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des livres très différents. J’espère que cela vous plaira ! Vous pouvez lire et commenter les avis ici, ils se trouvent à la suite les uns des autres, ou cliquer sur les couvertures ci-dessous pour accéder aux chroniques en elles-mêmes. Belle lecture à tous ! Au programme aujourd’hui :

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Le livre de la jungle
Après plusieurs années passées en Inde, Rudyard Kipling composa un recueil de nouvelles qui fut publié en deux tomes : Le livre de la jungle et Le second livre de la jungle. Dans ces histoires qui peuvent aussi se passer en Alaska, le lecteur fait la connaissance de Mowgli, l’enfant élevé par les loups, de Rikki-Tikki la mangouste tueuse de serpents ou encore de Toomaï, le dresseur d’éléphants. Eux et bien d’autres personnages braves, aimants et déterminés ouvrent les portes d’un monde captivant, plein de surprises. Les paysages, les odeurs et la poésie enrobe chaque mot de ces aventures uniques, vivantes et vibrantes d’enseignements. L’identité, la famille, le dévouement, l’instinct caractérisent les protagonistes de ces ouvrages. L’acharnement avec lequel Kotick, le phoque qui a assisté au massacre des siens, recherche un abri pour son clan, fait de lui un des plus beaux héros, un porteur de message touchant et épatant. Quelle évasion étonnante que celle des « Livres de la jungle », plus qu’un voyage, c’est un périple qu’il faut entreprendre et dont il faut évidemment se nourrir.

Présentation de l’éditeur :
« Quoique les mâchoires de Père Loup se fussent refermées complètement sur le dos de l’enfant, pas une dent n’égratigna la peau lorsqu’il le déposa au milieu de ses petits. – Qu’il est mignon ! Qu’il est nu !… Et qu’il est brave ! dit avec douceur Mère Louve. Le bébé se poussait, entre les petits, contre la chaleur du flanc tiède. – Ah ! Ah ! Il prend son repas avec les autres… Ainsi c’est un petit d’homme. A-t-il jamais existé une louve qui pût se vanter d’un petit d’homme parmi ses enfants ? »

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Le livre de la jungle, la BD
Alors qu’il n’est qu’un enfant, Mowgli est recueilli par une famille de loups. Il grandit dans la jungle, est éduqué par l’ours Baloo, soutenu par la panthère Bagherra, capturé par les singes, rejeté par le clan. Ses aventures, Rudyard Kipling les raconte pour la première fois lors d’un séjour aux États-Unis en 1894 dans Le livre de la jungle qui sera suivi du Second livre de la jungle. C’est la plus célèbre des courtes histoires qui peuplent ces romans que les éditions Glénat ont décidé d’adapter en bande dessinée dans leur collection consacrée aux grands classiques de la littérature. Cet ouvrage est très fidèle au récit original. Les planches sont superbes, avec de beaux détails et des personnages au regard brûlant. Toute l’émotion du destin de ce petit d’homme en émerge, toute l’intensité de l’univers de Kipling aussi. Voilà un excellent moyen de poursuivre l’exploration de cette aventure incontournable ou de la découvrir. À la fin, un dossier historique permet de mieux comprendre l’œuvre et son contexte.

Présentation de l’éditeur :
Mowgli, un bébé orphelin abandonné dans la jungle, est recueilli et élevé par une meute de loups. Passant son enfant parmi les animaux, il apprend la loi de la jungle au côté de ses amis, l’ours Baloo, la panthère Bagherra et la louve Raksha. Dans ce milieu hostile, la vie est une lutte de chaque instant, et il doit sans cesse affronter ses ennemis, le peuple des singes et le tigre Sher Khan, pour survivre. Il finit par rencontrer d’autres hommes et doit choisir entre ses vraies origines ou sa vie dans la jungle.

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L’embranchement de Mugby
L’embranchement de Mugby est une adaptation en bande dessinée d’un conte de Noël de Charles Dickens. Écrit après l’accident de train dans lequel s’est trouvé l’auteur en 1865, cette histoire d’un homme en quête des bons choix à faire à un certain moment de sa vie est supposée avoir été influencée par une prise de conscience : la mort peut surprendre à tout moment et en un instant. Il s’agit donc d’une dédicace à la vie, un poème écrit tout spécialement pour l’existence qui doit rendre l’être bon, généreux et pas forcément très exigeant. Le personnage mis en scène ici avait tout pour être heureux, qu’il s’agisse d’un bon travail ou d’une épouse. Mais alors que sa femme est partie avec son meilleur ami et qu’il se retrouve seul à la tête de la compagnie dont il a petit à petit gravi tous les échelons, quelle valeur a sa vie ? Que doit-il faire maintenant ? Où est son bonheur ? Il prend le train et se retrouve à Mugby, une toute petite ville qui possède pourtant un embranchement gigantesque qu’il compare à sa décision bien compliquée à prendre pour profiter du temps qu’il lui reste à vivre.

La bande dessinée de Rodolphe et Estelle Meyrand propose donc de revivre ce récit plein d’espoir. Les planches sont douces, accueillantes grâce à leur couleurs chaudes et réconfortantes. Les décors dans lesquels évoluent les personnages emplissent le cœur de pensées positives, joyeuses et festives. C’est un moment agréablement chaleureux à passer et aussi à partager. Mugby Junction apparaît dans un recueil de nouvelles écrit en 1866, tout d’abord publié dans le magazine All the year round. L’auteur y signa également une autre célèbre histoire : The signalman

Présentation de l’éditeur :
A la gare de triage de Mugby, des dizaines de voies s’enfoncent dans le brouillard et la pénombre de la nuit. En cette veille de Noël, un homme s’interroge : sur laquelle de ces voies l’attend son avenir, son destin, son bonheur…

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Le roi de Trouille les pétoches
Le roi de Trouille les pétoches est un recueil de contes d’Évelyne Brisou-Pellen. Il n’est donc pas uniquement question de ce roi qui a peur de tout et qu’il va falloir tromper pour qu’il se repose l’âme. C’est aussi l’histoire du Roi le plus paresseux, celle du Roi qui voulait être peintre, celle du Roi du pays des cerises sans noyau, celle de La dent du prince et finalement celle du Roi des forgerons.

Chaque récit a quelque chose à enseigner à travers des situations de rustres, tantôt désastreuses, tantôt insolites mais toujours très drôles. Dans ce livre, tout est inattendu : quoi de mieux pour faire réfléchir que de surprendre ? L’auteur fait également rêver avec ces royaumes, ces coutumes étranges, ces rois bizarres. En fin d’ouvrage, un mini dossier est consacré à des rois célèbres comme Clovis ou le Roi Dagobert. Des paroles de chansons renvoient les « vieux » lecteurs en enfance. C’est maintenant à eux de transmettre ces « hymnes » et c’est bien sympathique. Il est aussi expliqué par exemple d’où vient l’expression « les rois fainéants ». Tout cela fait de cet ouvrage un moment de lecture amusant et intelligent à partager !

Présentation de l’éditeur :
Le roi de Trouille-les-Pétoches a peur de tout, celui du Pays des Cerises sans Noyau prend la vie du bon côté, mais le Roi le plus paresseux a du souci à se faire… Et beaucoup d’autres rois bizarres, drôles ou ridicules t’attendent entre ces pages.

C’est lundi, je dépoussière…

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois