Le bon cœur, Michel Bernard (prix Roman France Télévision 2018)
Après la brique que fut Dune, j’ai eu envie de changer de registre et de prendre un texte plus court, mais pas forcément plus léger. Le bon coeur, c’est l’histoire de Jeanne La Pucelle, principalement à travers les yeux des gens qui l’ont connu. Récemment primé « Roman France Télévision« , le Bon cœur m’a pourtant laissé de marbre.
Les romans historiques, c’est ma came. J’adore ça et j’en lis 80% dans l’année, alors depuis la réussite de La Nuit des Béguines, je replonge tranquillement dans le médiéval. Jeanne d’Arc, j’avoue ne connaître que les grandes lignes et ce roman-ci était donc la parfaite excuse pour découvrir un peu plus. Sauf que ce fut une très très grosse déception, voir un rejet total.
Le principal point est l’absence de dialogue plutôt surprenant quand on rend compte d’un fait historique. A mon sens, ces derniers sont là pour rendre vivant le récit et ajouter à la crédibilité des événements. Le lecteur ne reste que spectateur, et je me suis véritablement senti rejeté du propos. J’ai donc eu pendant toute la lecture cette impression de ne lire qu’un simple livre d’histoire, sans âme, qui n’énumère que les faits, tout en étant très clinique et froid. Ainsi, il n’apporte pas de nouvelles visions, ni d’hypothèses particulièrement intéressantes.
C’était l’antan et c’était hier
Un livre qui ne m’aura pas convaincu, et qui, malgré une écriture belle n’aura réussi à me faire revivre le destin incroyable de Jeanne d’Arc.
Edition de la Table Ronde
240 pages
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