Les émois du mois #53

Les émois du mois #53LE « MOI » DE Février
En chaque fin de mois, un petit recap' en facette de mes lectures ! Avec en quelques lignes mes impressions sur la "meilleure" et la "moins bonne"  lecture du mois.
Les émois du mois #53Les émois du mois #53
Sans être touchée par le Blue Monday, j'ai trouvé le mois de janvier horriblement long. À l'inverse j'ai rien compris au mois de février, à peine commencé, il est déjà derrière nous. Souvenez-vous, j'ai un terrain favorable à ce genre d'impression avec ma distorsion du temps. C'est dans ce contexte-là que le mois de novembre et celui de décembre ont disparu. 
À la médiathèque, chaque année, en février on met à l'honneur un pays. L'idée ? Présenter d'autres cultures et modes de vie avec mille et une animations. Voilà, comment un mois a priori creux se transforme en moins de boulot intense et épuisant !
Cette année, c'est la Suède qui a été choisi et je dois dire qu'on s'est bien amusés avec entre autres une soirée karaoké Abba, des concerts, des contes, des ateliers à n'en plus finir... pour aller au bout de la grande classe nous avions un drakkar en expo tout le long du mois, dommage qu'il sentait mauvais xD 
Nous avons proposé au public de rencontrer les nouveaux maîtres de la littérature, du polar, de la comédie et de la romance, à savoir les auteurs suédois, lors de notre soirée de présentation de livres ponctuée d’une projection d’extraits documentaires. Pour l'occasion, dès la fin janvier, j'ai entamé un marathon de lecture, j'ai enchaîné les pépites finement sélectionnées par mon libraire ! J'ai l'impression d'avoir ouvert la boîte de pandore. Mon immersion m'a fait faire des cauchemars.

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  • ❤ N'essuie jamais de larmes sans gants de Jonas Gardell (Gaïa - 07/09/2016) : L'histoire, la construction, l'écriture, le message, tout dans ce roman est canon. Quelle que soit la façon dont j'essaye de le raconter, j'ai l'impression de le trahir !
  • ❤ Appelle-moi par ton nom de André Aciman (07/02/2018 - Grasset)Dans ce roman, il y a un peu de Bonjour Tristesse de la grande Françoise Sagan... Il y a l'ambiance, l'été, la passion amoureuse dévorante et surtout le style ! L'auteur déroule son histoire, qui a la saveur d'une autofiction, tantôt avec pudeur, tantôt de façon plus cru, toujours avec justesse. Pas de surenchère dans le vocabulaire. Pas de larmes, pas de drames. Le texte n'en est pas moins bouleversant.
  • ❤ Chacun sa vérité : une enquête du détective Kouplan de Sara Lövestam (R. Laffont - 03/11/2016) : De tous les polars lus pour la sélection, celui-ci est le plus original. Pour son détective, pour la manière dont est menée l'enquête, pour les problématiques abordées.
Au plaisir.Les émois du mois #53

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois