Je ne vais pas m’étendre davantage parce que tout a déjà été dit sur ce superbe album aux illustrations pleines de charme. C’est beau, c’est touchant et c’est émouvant mais (ben oui, il y a un mais, désolé) j’ai moyennement aimé la fin. Pas la fin en elle-même, plutôt sa mise en scène. J’ai eu l’impression qu’on cherchait par tous les moyens à me tirer quelques larmes, qu’on dramatisait à outrance une conclusion qui n’avait pas besoin de ça pour être cohérente et raccord avec le reste. Un bémol minuscule cela dit, qui ne doit pas occulter les innombrables qualités de cette BD qui fera fondre à coup sûr les cœurs les plus endurcis.
La tristesse de l’éléphant de Nicolas Antona et Nina Jacqmin. Les enfants rouges, 2016. 76 pages. 17,00 euros.
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