Troisième roman sélectionné en février pour le Prix des Lecteurs Poche. Un pavé de 600 pages que j’ai moyennement apprécié. Un voyage dans le new york d’aujourd’hui à travers les yeux de jeunes adultes qui doivent faire face à la vie tout simplement. Un côté dramatique que j’ai bien aimé mais beaucoup trop de longueurs malheureusement… Merci au Livre de Poche pour cette découverte ! 

╰☆ Résumé ☆╮

Irene, Jacob, William, George et Sara, inséparables depuis l’université, viennent de s’installer à New York. Ils ont vingt-cinq ans, sillonnent la ville, naviguent entre fêtes et premiers jobs. Mais la maladie d’Irene bouleverse tout et donne une direction nouvelle à leur existence. Avec New York Odyssée, Kristopher Jansma signe un magistral portrait de groupe avant de basculer vers le drame intime de chacun. Un roman ironique, juste et sensible sur le deuil et l’amitié.

Une immersion totale parmi une bande de joyeux drilles. Brillant conteur, Jansma peint leurs frasques, leurs amours, leurs désillusions. Après l’ivresse, il faut parfois déchanter et affronter une réalité implacable. Ce que le lecteur, ébloui par tant de grâce, fait à son tour.  Alexandre Fillon, Lire.

✿ Mon avis ✿

Quel pavé, mes amis… quel pavé ! Vous l’avez deviné, je n’ai particulièrement eu de coup de coeur pour ce roman gros de 600 pages. C’est limite si j’ai réussi à le terminer sans trop soupirer. Dès les premières pages, j’ai senti quelques longueurs et je ne voyais pas très bien où l’auteur voulait nous emporter. La vie de personnes quelconques, des amis dans la trentaine dont un couple parmi les protagonistes principaux. Ils habitent à New York, aiment l’art et vivent simplement leur vie.

Puis on entre enfin dans le vif du sujet et on découvre assez rapidement que l’une des personnages est atteinte d’un cancer… boum, la grosse bombe. Alors on voit cette femme se battre pour sa vie, lutter avec ses amis mais surtout seule (car oui, la maladie, au final, on est la seule à vraiment la confronter) et c’est poignant. Cette partie-là de l’histoire m’a véritablement touchée et c’est d’ailleurs pour cela que je trouve que le livre mérite 3/5.

Car ce type de livre peut plaire à un certain public. Ceux qui aiment prendre leur temps pour apprendre à connaitre des personnages et ceux qui aiment s’imprégner d’une ambiance, d’une plume particulière. Ceux qui apprécient l’art et la vérité.

Cette première partie fut profonde et difficile mais belle aussi… et triste. Les personnages sont emprunts de mélancolie et luttent pour surpasser cette épreuve. Cette épreuve de la vie face à laquelle tant de personnes doivent lutter. Et c’est pour cela que ce livre figure dans la sélection 2018 pour le Prix des Lecteurs. Car il y a du contenu, il y a un sujet et il y a une atmosphère particulière dans ce livre.

Cependant.. et oui, il y a un mais ! Mais pourquoi tant de longueurs ! Pourquoi s’étendre autant, tout le temps et avec de si nombreux détails. Le livre aurait pu être aussi bien (si pas mieux) avec 200 pages de moins. J’ai lutté pour apprécier – voir seulement traverser – la seconde partie de l’histoire avec Jacob. Je n’ai pas compris pourquoi l’auteur a voulu nous raconter cette histoire là en particulier. Elle n’est pas déplaisante. Elle n’est juste pas à sa place dans ce récit-ci.

Heureusement, la fin a su me remonter le moral et j’ai clôturé la lecture dans un état satisfait. Pas une déception donc mais un avis mitigé qui ne sera donc pas mon favori du mois. En espérant que la sélection de mars soit un peu meilleure… Je n’ai jusqu’ici pas de livres phares à vous faire lire absolument parmi les nominés pour le Prix des Lecteurs Poche. Pour rappel, les deux autres romans de février étaient : Joyeux suicide et bonne année et Today we live.

CHRONIQUE #364 – Février 2018 

Titre : New York Odyssée 
Auteur : Kristopher Jansma
Editeur : Le livre de poche 
Parution : 2018 janvier
Nombre de pages : 604
Genre : Contemporain