Pour que l’honneur soit sauf de Alexis Ruset

Pour que l’honneur soit sauf de Alexis Ruset Ce roman fait suite à Pour que la mort ne crie pas victoire, et pour vous rassurer, je n'ai pas lu ce premier tome d'Alexis Ruset, pourtant cela ne m'a posé aucun soucis de compréhension dans ma lecture. Vous pouvez donc sans aucun problème lire ce livre indépendamment du précédent.

Ce roman parle comme son titre l'indique de l'honneur, celui d'une famille, celui d'un pays.

Comment les habitants de ce petit village des Vosges vivaient cette période trouble qu'a été l'arrivée de la seconde guerre mondiale ? Chacun tentait de se protéger du mieux possible, tout en respectant ses valeurs.

Même au sein d'une famille les avis pouvaient se retrouver être à l'opposé l'un de l'autre. C'est ce qui arrive à Pierre et Jean, deux frères aux caractères divergents, dont les chemins vont l'être tout autant, face à la guerre et à l'occupation Allemande.

Alexis Ruset, nous raconte une histoire sous l'occupation Nazi, il nous emmène au fin fond de la France, dans un de ces endroits dont on ne parle que très peu dans les livres d'histoire, et qui pourtant a vécu avec tout autant d'intensité et de drames cette période difficile.

Chaque rébellion, chaque opposition mais aussi chaque soumission a compté dans cette guerre, chaque citoyen qui a trahi ou qui s'est rebellé face à l'autorité Allemande a compté dans l'issue de ce conflit. Pierre, Jean, mais aussi Gaston, Sandrine, la famille Guerite...tous ceux que vous allez découvrir dans cette lecture, ont appris de leurs erreurs, ont appris sur eux mêmes, quelques fois avec rudesse et violence.

Trahison familiale, guerre de pouvoir, perversion, amitié, tous les ingrédients sont réunis pour faire vibrer le lecteur.

Un roman intense, qui traite, c'est ce que j'ai aimé, la guerre et l'occupation d'un œil différent mais passionnant.

Présentation
À la veille de la Seconde Guerre mondiale, nous suivons, dans ce hameau reculé des Vosges, les enfants de Gaston et Léa, Pierre et Jean, que tout oppose. Pierre, l'insoumis, défie l'autorité en braconnant sur les terres d'un fermier parvenu, débauché et naufrageur de petits paysans endettés. Arrêté, emprisonné, il est envoyé au camp disciplinaire de Tataouine. Jean, le conformiste, aime l'ordre et la discipline. Après la débâcle de 40, chacun choisit son camp, l'un celui de la Résistance, l'autre celui du Maréchal Pétain. Tous deux s'éprendront de Sandrine, jeune fille droite et pure... mais l'est-elle vraiment ?
Ce roman s'inscrit dans une saga familiale, initiée avec Pour que la mort ne crie pas victoire, paru le 16 mars 2017.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois