Ör d’Audur Ava Olafsdottir

Ör d’Audur Ava OlafsdottirÖr

Audur Ava Olafsdottir

Traduit de l’islandais par Catherine Eyjolfsson

Zulma

Janvier 2018

235 pages

« Le chagrin est comme un éclat de verre dans la gorge. »

Un homme seul, divorcé, qui apprend que sa fille de 26 ans n’est pas de lui, décide de mettre un terme à ses jours. Il prend un billet simple pour un pays dévasté par la guerre, armé de sa boite à outils, et accompagné des ses journaux intimes de jeunesse.

C’est le charme de l’écriture de l’auteure qui m’a séduite avant tout. La douceur qui se dégage de ses mots. Et puis l’humour à petites doses fines, les situations cocasses, le regard décalé sur un homme désespéré.

« Toute souffrance est unique et différente, on ne saurait les comparer entre elles… »

En revanche, j’ai été très déçue par la fin, rapide, pour ne pas dire bâclée. Ce n’est pas qu’elle soit ouverte qui m’a gênée, mais qu’elle soit précipitée, j’ai relu la page précédente pour voir si je n’avais pas loupé quelque chose.

Ce n’est pas mon titre préféré de l’auteure (dont j’ai lu tous les romans) même si j’ai passé un moment délicieux en compagnie de cet homme aux multiples cicatrices.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois