Kate Daniels, Tome 3 : Attaque Magique - Ilona Andrews

Rédigé par Carole94p et publié depuis Overblog

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- J'aime bien ta coiffure,dit-il.
Pour fêter mon vendredi de congé, j'avais laissé mes cheveux détachés. D'habitude, je les tressais ou j'en faisais un chignon pour qu'ils ne me gênent pas, mais, aujourd'hui, ils flottaient au vent comme un rideau brun qui retombait de chaque côté de mon visage.
Je pliai le poignet pour faire ressortir une des longues aiguilles d'argent sur mon bracelet de force, et la plantai dedans pour les maintenir en place. Je souris de toutes mes dents à Curran. Et voilà.
Il se mit à rire.
- Trop mignonne. Ça ne te fatigue pas de jouer les dures tout le temps ?
Mignonne. Je crois que je préférerais être poignardée dans l'œil plutôt qu'on me dise que j'étais mignonne.

- De toute façon, tout ce que veut Sa Majesté, c'est une Madame Puis-je. Et il ne risque pas de la trouver chez moi.
- Une Madame Puis-je ? demanda Andrea en fronçant les sourcils.
Je me renfonçai dans mon siège.
- Puis-je vous apporter votre repas, Votre Majesté? Puis-je vous dire à quel point vous êtes fort et puissant, Votre Majesté ? Puis-je vous enlever vos puces, Votre Majesté ? Puis-je vous lécher le cul, Votre Majesté ? Puis-je...
Je réalisai soudain que Raphaël était complètement immobile. Figé, comme une statue le regard était foxé sur un point au-dessus de ma tête.
- Il est derrière moi, c'est ça ?
Andrea hocha lentement la tête.
- Techniquement, ça devrait être "pourrais-je", dit Curran d'une voix plus profonde que ce dont je me souvenais. Dans la mesure où tu demandes la permission.
Il entra dans mon champ de vision, tendis la main vers une chaise à la table à côté de la nôtre, et découvrit qu'elle était fixée au sol. Il l'attrapa d'une main et l'arracha du béton, laissant quatre vis dépasser du revêtement. Il posa la chaise à côté de moi, le dossier vers moi, et l'enjamba comme si c'était un cheval, croisant les bras sur le dossier pour montrer ses biceps bien dessinés.
Pourquoi moi?

- On dirait que ça a marché. Quoi ?
La foule devint folle.
Jim nous attendait près de la Porte d'Or. Il nous montrait les dents.
- On avait dit gagner de justesse.
- Tu avais dit maladroit ! Tu vois. Je n'ai même pas utilisé mon sabre, je l'ai frappé de la tête, comme une débile.
- Tu l'as désarmé et tu l'as descendu en moins de deux secondes.
Il se tourna vers Curran.
Le Seigneur des Bêtes haussa les épaules.
- Ce n'est pas ma faute s'il ne savait pas tomber.
Le regard de Jim accrocha alors Dali.
- C'était quoi, ça ?
- Dents écarlates de la Mort.
- Et tu avais l'intention de m'en parler un jour ?
- Je t'ai dit que je faisais dans la malédiction.
- Tu m'as dit que ça ne fonctionnait pas.
- J'ai dit que ça ne fonctionnait pas toujours. Celui-là a fonctionné. (Elle fronça les sourcils.) C'est pas comme si j'avais l'habitude de m'en servir contre des adversaires vivants. C'était un accident.
L'écritoire se brisa entre les doigts de Jim. Il se retourna et partit.
- Je crois qu'on l'a blessé.
Dali regarda son dos, soupira et le poursuivit.
Curran demanda :
- Qu'est-ce que je devais faire ? Attraper le bison-garou avant qu'il tombe ?

- Lorsque Jim a ouvert la porte pour sortir, Curran lui a susurré que s'il comptait affronter sa future compagne, Curran ne viendrait pas le sauver quand tu lui botterais le cul. Tu aurais dû voir la tête de Jim.
- Sa quoi ?
- Sa compagne. C-O-M-P-A-G-N-E.
Je jurai.
Andrea sourit.
- Je pensai bien que ça allait illuminer ta journée. Tu es coincée avec lui ici pour trois jours et vous allez vous battre ensemble dans l'Arène. C'est tellement romantique. Comme une lune de miel...

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois