Phoenix Resurrection: The Return of Jean Grey #5

Matthew Rosenberg est en charge de ramener Jean Grey parmis les vivants. Mais quand est-il du Phénix du titre de cette mini-série ? Est-ce que Phoenix Resurrection: the Return of Jean Grey a pour vocation de le ramener aussi ? Le doute planait jusqu'à ce dernier épisode...

Soyons francs, cette mini-série est vraiment molle et a su être incohérente par moments mais surtout inconsistante. Au moins, ce dernier épisode est un peu plus digne que le reste même si ce n'était pas très dur.

Comme je vous l'écrivais pour le numéro de la série Jean Grey, Dennis Hopeless avait trouvé une approche plus intéressante que Rosenberg - qui a dû subir une grosse pression éditoriale ce qui peut être déstabilisant - dans le sens où il explorait plusieurs facettes du Phénix et il arrivait à donner une rareté à Jean Grey. Ainsi, le poncif qui consiste à dire que le Phénix veut Jean Grey était justifié alors que dans la maxi-série le retour de Jean Grey adulte paraît superficiel. La version jeune aurait pu faire l'affaire... Mais, on commence à penser que les Original 5 vont bientôt s'en aller... Bon, c'est une autre histoire.

En tout cas, Rosenberg n'est pas parvenu à justifier quoique ce soit de tout pourtant sa conclusion en valait la peine. Quelque part, il met un terme à ce petit jeu du chat et de la souris et propose à Jean Grey une destinée qui serait plus la sienne. Avec le Phénix ? Sans ? Je vous laisse le découvrir dans ce dernier numéro. En tout cas, nous sommes bien loin des épisodes pathétiques et redondants précédents. Il y a une vraie emphase avec le sujet même si la présence des X-Men en tant que spectateurs est vraiment pénible - d'autant plus que tous les X-Men jamais créés se retrouvent présents devant Jean Grey face au Phénix.

Si l'épisode casse des conventions et des poncifs, il a également une résolution intéressante dans le sens où il n'y a pas un affrontement armé mais plutôt psychologique avec une idée de mise en scène réussie même si la partie graphique ne suit pas pas forcément. En effet, même si Leinil Francis Yu assure les pages iconiques, le reste ressemble un peu à du pâté. Quant à Joe Bennett qui termine l'épisode, il a un style propre mais pas forcément inspiré.

Phoenix Resurrection: The Return of Jean Grey #5


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