Le voilà lu. Le pavé Charleston reçu fin 2017. Un roman que je ne pouvais pas louper ! Lucinda est une de mes grandes romancières favorites et je savais que je n’allais pas être déçue en lisant ce titre à la couverture éblouissante. Tout à fait en thème avec la saison. Un très grand plaisir de lecture. 

╰☆ Résumé ☆╮

Trente ans ont passé depuis que Greta a quitté Marchmont Hall, une magnifique demeure nichée dans les collines du Monmouthshire. Lorsqu’elle y retourne pour Noël, sur l’invitation de son vieil ami David Marchmont, elle n’a aucun souvenir de la maison le résultat de l’accident tragique qui a effacé de sa mémoire plus de vingt ans de sa vie. Mais durant une promenade dans le parc enneigé, elle trébuche sur une tombe. L’inscription érodée lui indique qu’un petit garçon est enterré là. Cette découverte bouleversante allume une lumière dans les souvenirs de Greta, et va entraîner des réminiscences. Avec l’aide de David, elle commence à reconstruire non seulement sa propre histoire, mais aussi celle de sa fille, Cheska…

✿ Mon avis ✿

Pour ceux qui ne le savent pas encore, Lucinda Riley est une romancière d’exception qui écrit des romans magnifiques et bouleversants. Ce sont toujours des pavés bien étoffés, qui nous embarquent pour une longue période dans le temps (et parfois aussi dans l’espace) et auprès de personnages plus vrais que nature que vous n’aurez plus envie de quitter.

Une fois encore, ce récit m’a pris aux tripes. Tellement même que j’en ai voulu à l’auteur d’avoir créé un personnage si intense que j’en venais à la haïr. Cheska est véritablement une héroïne qu’on aime détester. Je suis peut-être seule dans le cas car le but de l’auteur n’est pas de nous faire haïr celle-ci mais bien de nous montrer pourquoi et comment ce qui est arrivé à la pauvre Greta est arrivé. Mais la façon dont Cheska agit, son caractère et ses réactions… grrrr j’ai parfois voulu lui donner des baffles et eu envie de débarquer dans l’histoire pour ouvrir les yeux des différents personnages.

Des émotions si fortes, ça ne se ressent pas dans chaque lecture. J’aimerais donc appuyer le fait que cette lecture était merveilleuse (4,5/5, juste car Cheska m’a fait ressentir « trop » d’émotions – je me comprends -) et que je la recommande à 100%. Tout comme la saga des Sept Soeurs qui est elle plus douce (mais tout aussi intense), ce roman est une preuve du talent de Lucinda Riley qui ne cesse de m’étonner. Comment arrive-t-elle, dès les premières pages, à emmener son lecteur sans qu’il ait de doute à la suivre ? Ce style… ce talent d’écriture mes amis, ça ne se rencontre pas à chaque coin de rayon en librairie.

Ce récit nous retrace les pas d’une jeune femme tombée enceinte beaucoup trop vite et abandonné par l’homme qu’elle pensait épousée… Son ami, David Marchmont, va l’aider à trouver un endroit où loger et où élever sa fille. Seulement, bien des événements vont venir surprendre le quotidien de Greta, que ce soit à Marchmont Hall ou ailleurs avec sa fille, future star de cinéma. Un grand roman comme je les aime. Bien fourni, développé et où l’émotion et la narration sont aux premiers plans !

Encore merci aux éditions Charleston de nous faire découvrir de si belles pépites de littérature. Pour ceux qui ne connaissent pas, n’attendez plus pour vous procurer un roman de cette romancière de talent au plus vite. En cadeau ou pour vous-même, le plaisir sera au rendez-vous, je vous l’assure.

CHRONIQUE #362 – Janvier 2018 

Titre : L’ange de Marchmont Hall
Auteur : Lucinda Riley
Editeur : Charleston
Parution : 2017
Nombre de pages : 538
Genre : Historique / Grand Roman