Interview de Stéphanie De Geynst Levy ✒ Auteur belge de « Surtout que je ne suis pas vraiment Carrie B. »

Interview de Stéphanie De Geynst Levy ✒ Auteur belge de « Surtout que je ne suis pas vraiment Carrie B. »

Nouveauté de l’année 2071 ! Je tente d’interviewer des auteurs francophones, pour notre plus grand plaisir. Pourquoi ? Et pourquoi pas, ai-je envie de vous dire. Les auteurs sont la raison pour laquelle nous avons un si grand choix d’histoires où nous évader. Alors pourquoi ne pas apprendre à mieux connaitre leur processus d’écriture, les anecdotes qu’ils ont à nous raconter et les difficultés qu’ils auraient eu à écrire certaines scènes ?

J’ai de temps en temps la chance de discuter avec certains auteurs via Facebook et je trouve cela très enrichissant. J’aime faire un peu de publicité pour ces auteurs, surtout francophones car c’est plus difficile de se faire connaitre dans notre milieu éditorial. Et puis, les auteurs sont tellement sympas 🙂

Pour cette première édition, je vous propose de découvrir Stéphanie De Geynst Levy, une auteur belge dont le premier roman fait partie de la sélection du Prix des Lecteurs Club. J’ai eu la chance de lire son roman sur ma liseuse Tolino et je l’ai fort apprécié. Je ne vous révèle pas encore mon avis complet car j’aimerais d’abord participer à la réunion Club et voir le prix être remis au lauréat avant d’en dire plus.

Pour ceux qui ne connaissent pas ce livre, voici le résumé :

Interview de Stéphanie De Geynst Levy ✒ Auteur belge de « Surtout que je ne suis pas vraiment Carrie B. »

La Bruxelloise est drôle, multiple et un peu surréaliste. Elle a son propre langage et défie les codes. Elle vit dans la capitale de l’Europe et pourtant, elle sait que le monde ne tourne pas autour d’elle. La Bruxelloise, c’est un peu de chacune d’entre vous en même temps.
Découvrez le quotidien de Nour, Yaël et Sidney : trois jeunes femmes exceptionnellement ordinaires et parfaitement imparfaites. Partagez leurs rêves, leurs interrogations et leurs déboires.
Nour défie le monde de lui prouver que le cynisme n’est pas la réponse. Yaël découvre que son couple et la maternité ont absorbé son individualité. Sidney est amoureuse d’un homme marié.
Vivez avec elles le stress d’avant un rencard, la lassitude du mariage, l’angoisse de commencer un nouveau boulot, et surtout la complexité des relations humaines.

Un roman rafraîchissant qui se lit d’une traite et dont l’énergie débordante est à l’image de la génération de trentenaires d’aujourd’hui.

Et voici maintenant l’interview que j’ai réalisé avec l’auteur. Je prends également le temps de remercier l’auteur pour avoir répondu à mes questions. J’espère que ce roman aura du succès !


  • Dans quel contexte (où et quand) avez-vous eu l’idée d’écrire cette histoire ?

J’ai toujours aimé écrire et j’écris depuis que je suis en âge de le faire. Mais j’ai toujours envisagé cela sans prétention. Mon envie, à la base, était de distraire mes copines en créant, sur le même principe que les séries, une histoire que l’on pourrait envisager en épisodes. J’aimais l’idée qu’on lise quelques pages et puis qu’on reprenne la lecture un peu plus tard sans avoir complètement perdu le fil grâce aux petits chapitres-épisodes. L’idée que la lecture puisse aussi être légère et qu’elle accompagne le quotidien me plaît.

  • A quelle héroïne du roman vous identifiez-vous le plus (et pourquoi) ?

Je crois que j’ai mis un peu de moi dans chacun des personnages mais je me suis inspirée surtout de toutes les histoires que mes amies vivent ou me racontent. J’ai constamment dans mon téléphone un onglet « notes » où je consigne plein de petites choses… Mais j’ai bien brouillé les pistes, personne ne se retrouve vraiment dans ce que je raconte 🙂

  • Quel est votre personnage préféré de Sex and the City ? Avez-vous repris certains traits de caractères de l’une ou l’autre de ces héroïnes pour écrire votre roman ?

Carrie sans hésiter ! J’ai grandi avec « Sex and the City », j’ai dû voir l’intégralité des épisodes au moins quatre fois ! Même si le cadre dans lequel évoluent mes personnages est moins glamour, la force des héroïnes m’a beaucoup influencée.

  • Quels films/livres ont inspiré votre récit ? …

J’aime les histoires d’amitiés fortes comme dans le film « Les Petits Mouchoirs » de Guillaume Canet et j’aime beaucoup les livres qui présentent des tranches de vie et des émotions intimes vraies comme les écrits de Sophie Fontanel, Emilie Frèche, Leïla Slimani ou encore Justine Levy. Récemment, j’ai été très touchée par le livre de l’actrice Aure Atika qui parle de sa relation avec sa mère. L’amitié, la famille, les aspirations des femmes mais aussi leurs doutes, c’est ça qui m’inspire…

  • … et quels livres/films recommanderiez-vous aux lecteurs qui ont aimé votre roman ?

Alors je ne suis pas experte en « chick-lit » (il semble que ce soit le genre dans lequel on range mon roman) mais dans un autre style, je recommanderais les auteurs dont je parle ci-dessus.

  • Quelle fut la scène la plus difficile à écrire ?

Aha sans hésiter : la scène plus intime entre Nour et un garçon… je l’ai réécrite cinq fois ! J

  • Avez-vous d’autres projets d’écriture en cours ? un second roman ?

Oui, j’envisage la suite de ce premier roman car c’est la question qu’on me pose le plus… et c’est aussi la question que je préfère car cela veut dire que mes personnages ont réellement pris vie !

Merci Stéphanie ! 

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