image captée sur le site Babélio
Maxime, trentenaire célibataire et sans père, assure les obsèques de sa mère. Au-delà du chagrin et de la solitude, ce jeune homme déboussolé va proposer aux cendres de la défunte (qui veille au grain) un dernier parcours originalement gustatif.La part des anges est une lecture très sympa et une rencontre avec un bonhomme un peu à côté de ses pompes comme peuvent l'être certains chercheurs. Le pitch original (la balade dans un marché) donne du relief à l'histoire et est l'occasion de rappels de souvenirs de la défunte. C'est aussi une autre façon de se recueillir : aller à la rencontre de l'entourage maternelle et pourquoi pas y dénicher quelques perles... alimentaires et humaines. Comme toujours, chez Laurent Bénégui, il y a une vraie retenue dans les sentiments et une sincère courtoisie, des personnages solaires et humbles, un humour frais et peu caustique, un profond respect de la nature humaine. Moins fort que Naissance d'un père, La part des anges continue le décryptage du sentiment amoureux. Lire Laurent Bénégui ne fait que du bien et c'est déjà beaucoup !
Editions Julliard.
Livre lu en service de presse
du même auteur dont j'aime suivre l'univers :
Mon pire ennemi est sous mon chapeau
Naissance d'un père