Le protectorat de l’ombrelle, T1 – Sans âme

Par Léa

Auteur: Gail Carriger

Edition: Le livre de poche

Genre: Steampunk

Parution: 2012

Pages: 425

Description: Alexia Tarabotti doit composer avec quelques contraintes sociales. Primo, elle n’a pas d’âme. Deuxio, elle est toujours célibataire et fille d’un père italien, mort. Tertio, elle vient de se faire grossièrement attaquer par un vampire qui, défiant la plus élémentaire des politesses, ne lui avait pas été présenté. Que faire ? Rien de bien, apparemment, car Alexia tue accidentellement le vampire. Lord Maccon – beau et compliqué, Écossais et loup-garou à ses heures – est envoyé par la reine Victoria pour enquêter sur l’affaire. Des vampires indésirables s’en mêlent, d’autres disparaissent, et tout le monde pense qu’Alexia est responsable. Découvrira-t-elle ce qui se trame réellement dans la bonne société londonienne ? Qui sont vraiment ses ennemis, et aiment-ils la tarte à la mélasse ?

Voilà un certain temps que le premier tome du Protectorat de l’ombrelle traînait dans ma PAL et j’ai décidé qu’il fallait enfin que je l’en sorte. J’ai déjà lu une saga de Gail Carriger: Le pensionnat de Mlle Géraldine qui, si j’ai bien compris, se déroule chronologiquement avant Le protectorat de l’ombrelle. J’avais donc quelques bases concernant son monde (car, oui, les deux sagas se déroulent dans le même univers). Il s’avère que pour la saga du pensionnat je n’avais pas aimé le premier tome mais finalement c’est devenu un coup de cœur grâce à la suite. Pour cette lecture-ci, je dirais que j’ai apprécié ma lecture sans aucun doute mais que je ne suis pas au stade du coup de cœur.

J’ai mis un tout petit peu de temps à me plonger dans l’histoire car au début l’auteure ne définit pas très clairement, de mon point de vue, l’intrigue du roman. C’est au fur et à mesure des aventures rocambolesques d’Alexia Tarabotti que nous décelons ce qui cloche et ce qu’il va falloir élucider. Et c’est également au fil des pages qu’une histoire d’amour à laquelle je ne m’attendais pas se tisse de plus en plus en dépit de toutes les convenances. J’ai vraiment apprécié ce couple atypique dont les relations sont aussi cinglantes qu’animales.

Au niveau de l’univers, je l’apprécie beaucoup. J’aime comment Gail Carriger est arrivée à réfléchir clairement à la politique et à la manière dont les loups-garous et les vampires y sont intégrés tout en précisant les fonctionnements au sein des ruches et des meutes. Je connaissais déjà un peu le système grâce à ma lecture du Pensionnat de Mlle Geraldine mais j’avoue que je l’apprécie toujours autant. Tout cela avec une plume reconnaissable teintée d’un humour décalé appréciable.

En bref, c’est une lecture qui m’a fait passé un bon moment bien qu’il fasse peut-être trop office de tome d’introduction. Mais je compte bien continuer avec les quatre autres prochains tomes! Et j’espère bien que je vais apprécier cette saga de plus en plus!

Note: 7/10

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