9, rue Drouot

Par Julie

Edition : Albin Michel
Date de parution : 2 novembre 2017
Nombre de pages : 197 pages


Résumé :

Bernstein, expert et marchand d’art de génie, vit en solitaire parmi les chefs-d’œuvre lorsqu’il engage la timide Silvia comme assistante. Lassé de son milieu, il a choisi de se tenir en retrait de Drouot et c’est elle qu’il envoie suivre les enchères pour son compte. Jetée dans l’univers codifié et secret des salles des ventes, Silvia tente de se faire une place dans ce monde fascinant dont elle ignore tout. Une complicité naît entre ces deux êtres que tout oppose. Jusqu’au jour où une œuvre de la collection personnelle de Bernstein disparaît pour réapparaître mystérieusement sur le marché. Fou de rage, il met Silvia à l’épreuve…

Mon avis:

J’ai eu l’occasion de lire l’épreuve non corrigée de ce livre et remercie vivement les éditions Albin Michel pour cet envoi.

2 thèmes liés sont présents dans ce livre : l’art et le monde des ventes aux enchères

Et d’ailleurs pourquoi ce titre et, qu’est ce que l’on peut trouver au numéro 9 de la rue drouot?  A cette adresse se trouve l’Hôtel des ventes de Drouot (cf. photo) et c’est là-bas que Silvia fait sa première entrée dans le monde de la vente aux enchères.

Ce livre est une très belle découverte non seulement parce que l’histoire m’a beaucoup plu mais également parce que je ne connaissais pas du tout le monde des ventes aux enchères n’ayant jamais participé cela et j’ai pourtant complètement plongé dans cet univers grâce à ce livre, comme si j’y participais moi-même.

L’histoire parle également de l’amour platonique avec un homme et d’une quasi-obsession pour un tableau intitulé « La jeune filles aux oiseaux bleus« .

Le personnage principal, Silvia, est très attachant et son histoire l’est tout autant.  Au départ timide et touchante, on peut voir son caractère se durcir au fur et à mesures des épreuves qu’elle subit.

La plupart des chapitres sont écrits par Silvia mais quelques uns sont narrés par Léonard et là, il faut s’accrocher car Léonard n’est pas du genre à s’embarrasser de quelque chose d’aussi futile que la ponctuation . La lecture de ces passages est donc plus complexe, ça part dans tous les sens et sans point d’arrêt, mais cela colle parfaitement au personnage et cela donne un petit plus à l’histoire.

C’est un livre très poétique et sa lecture a été très agréable. J’ai bien aimé la plume de l’auteur, qui a cette façon de décrire les choses qui les rendent vraiment réelles.

Encore une fois je remercie les éditions Albin Michel pour cette magnifique découverte !

Ma note : 8/10