Profilage (3) : the art of davide gianfelice

PROFILAGE (3) : THE ART OF DAVIDE GIANFELICE Cap sur la Lombardie ce mercredi, avec un petit focus sur un artiste italien qu'on aime beaucoup, Davide Gianfelice. Qui est né en 1977 à Milan, et qui a fréquenté la scuola del fumetto locale. C'est bien entendu pour le marché transalpin qu'il a effectué ses premiers pas, chez Mediacomics, avec le personnage de Armadel (qui a été publié sur le site internet du grand quotidien Corriere della Sera), avant de produire quelques récits indépendants qui ont paru sur les pages de Skorpio et Lanciostory (revues de Eura Editoriale), et un plus gros succès chez le même éditeur, avec cinq albums de John Doe, supervisés notamment par Roberto Recchioni ou Lorenzo Bartoli.  On a vu Davide en France, chez Vent D'Ouest, et chez Editions Bd avec Garrett. Chez Bonelli il a été recruté pour prêter main forte avec la série Orphelins, et aussi pour le premier Dylan Dog Color Fest qui contient une de ses histoires.  Mais c'est le marché américain qui fait que Gianfelice est vraiment reconnu de par chez nous. Pensez donc, le dernier Reborn en date pour Daredevil (juste après Shadowland) c'était lui. Northlanders, la belle série sur les vikings, scénarisée par Brian Wood (Image comics) c'est lui aussi, au départ. Il a pris la succession de Goran Sudzuka sur le titre Ghosted, et a bossé avec Andy Diggle sur Six Gun. Davide Gianfelice a aussi illustré du Conan le Barbare, excusez du peu, rajeunissant le héros cimérien, toujours à la demande de Brian Wood. Davide est un de ces artistes dont le style peut à la fois sembler rugueux, énergique, et souple, tout en gardant une lisibilité optimale. On apprécie beaucoup sa capacité à produire des récits très versatiles, allant de la crasse et de la violence viking, à la plasticité plus classique et standardisée des super-héros Marvel. Son travail sur les ombres, dans l'encrage, dynamise plus encore ses compositions, qui excellent dès lors que les planches demandent de l'action et s'emballent.  Petit détail amusant, Davide tenait autrefois un blog artistique recensé sous le nom de Minkiaturtle, référence ironique aux tortues ninjas et à de petites histoires absurdes qu'il avait inventé (en italien, minchia signifie le sexe masculin...). On se réjouit de revoir depuis peu Davide Gianfelice chez Dc, pour leur grand Rebirth (Batman, Flash), et aussi avec Mark Millar lui-même, pour Jupiter's Circle. Et on se fera un plaisir d'inviter cet artiste à Nice pour vous le faire rencontrer un jour prochain, nous espérons en 2018.  Voici quelques exemples du talent de l'artiste :
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