L’aube sera grandiose, d’Anne-Laure Bondoux

L’aube sera grandiose, d’Anne-Laure Bondoux Nine devrait aller à la fête de son lycée, retrouver ses amis et passer la soirée avec eux. Au lieu de ça, Titania, sa mère, l’emmène dans une cabane au bord d’un lac où ses souvenirs vont refaire surface. Elle s’apprête à raconter l’histoire qu’elle n’a jamais pu écrire et qui la hante pourtant depuis si longtemps ; la sienne.

Quand j’ai su qu’Anne-Laure Bondoux avait écrit un nouveau roman, j’ai tout de suite eu très envie de le lire. J’avais adoré La Princetta et le capitaine, Tant que nous sommes vivants et Les larmes de l’assassin, et L’aube sera grandiose a été une nouvelle bonne surprise.

Au début du roman, j’ai été un peu déstabilisée, il faut prendre le temps de rentrer dans l’histoire et de se laisser emporter. On passe la nuit avec Nine et sa mère, et beaucoup d’autres personnages racontés par Titania en même temps que sa propre histoire. Au début, ce sont juste des souvenirs d’enfance, et puis petit à petit, se mêlent à cela des mystères, des questions souvent dirigées vers la mère de Titania. On rencontre d’abord la Titania adulte, mère d’une ado, écrivain accomplie, et ensuite une enfant heureuse puis une jeune femme qui se cherche.

Avec Nine, on découvre une personne qui a un passé mystérieux et jamais dévoilé jusqu’à cette nuit qui s’annonce longue et chargée en révélations. En plus des souvenirs, la relation entre Nine et sa mère est particulièrement belle. On alterne de façon plus ou moins régulière entre un chapitre avec Titania enfant et un autre au chaud dans la cabane au bord du lac, où la nuit passe trop rapidement.

J’ai un peu triché, je n’ai pas lu ce roman en une nuit mais en deux jours. Bref, je l’ai dévoré, lu en très peu de temps, j’avais envie de connaître la fin. En fait, on commence à comprendre petit à petit, il n’y a pas de grosse chute à la fin, de révélations qui nous laissent bouche bée ou en larmes. Tout se passe très calmement, tout en douceur. Je pense que doux serait un mot plutôt adapté pour définir ce livre, ou la sensation que j’ai eu en le lisant, si on l’associe à poétique (et grandiose, sans vouloir faire de mauvais jeux de mots ;)). Et à la fin, j’ai retrouvé le plaisir de savourer ma lecture, d’attendre un peu avant de recommencer un autre livre, pour profiter.

C’est un roman à la fois radicalement différent et très proche des autres romans d’Anne-Laure Bondoux que j’ai lus, j’ai retrouvé une ambiance, cette atmosphère qui me plait tant.

L’aube sera grandiose, d’Anne-Laure Bondoux

Avez-vous lu L’aube sera grandiose ou un autre roman d’Anne-Laure Bondoux ? Qu’en avez-vous pensé ?

Mlle Jeanne




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