« L’amour n’est pas seulement un sentiment : c’est un art. Et comme tous les arts, l’inspiration ne lui suffit pas, il lui faut aussi beaucoup de travail. »

Titre : Adultère
Auteur : Paulo Coelho
Édition : Flammarion
Date de parution : 4 avril 2014
Nombre de pages : 312 pages
Genre : contemporaine
Où le trouver ? Amazon, Club, Fnac

Linda a 31 ans et, aux yeux de tous, une vie parfaite : elle a un mari aimant, des enfants bien élevés, un métier gratifiant de journaliste et habite dans une magnifique propriété à Genève. Cependant, elle ne supporte plus de faire semblant d’être heureuse quand, en vérité, elle ne ressent rien d’autre qu’un sentiment grandissant d’apathie et d’indifférence. Jusqu’au jour où elle retrouve un ancien petit ami. Jacob est un homme politique de premier plan et, lors d’une interview, il éveille en elle un sentiment oublié depuis longtemps : la passion. Elle fera tout pour conquérir cet amour impossible et devra aller au plus profond d’elle-même pour enfin trouver le bonheur.

Paulo Coelho, né à Rio de Janeiro en 1947, est l’un des écrivains les plus célèbres au monde. Tous ses romans sont des best-sellers, traduits en quatre-vingts langues.

Ce livre n’est pas arrivé dans ma PAL par hasard. En réalité, je participe à la première session du livre voyageur, organisée par Nina du Rest’o littéraire. Nous avons par vote choisi Adultère de Paulo Coelho. Le sujet ainsi que l’intrigue me paraissaient intéressants. Mais tout compte fait, en découvrant la forme et le style qu’avait utilisé l’auteur, mon avis a changé.

Certes, le fond est extrêmement intéressant. Le roman se base sur un évènement psychologique que tout le monde connaît ou a connu dans sa vie, que ce soit intérieurement ou extérieurement : l’envie d’adultère et l’adultère en lui-même. Ici, nous suivons une journaliste qui va s’éprendre d’un ancien petit ami qui est devenu politicien. Alors qu’elle est mariée, mère, riche et autres choses qu’on peut souhaiter à tout le monde, elle a cette envie de braver le danger et de dépasser ses limites. Psychologiquement, on en apprend beaucoup plus sur les pensées qu’une personne commettant l’adultère a en tête. Et comme tout évènement psychologique, je trouve que la littérature l’explique parfaitement.
Cependant, certains points négatifs sont venus compromettre mon avis sur ce roman. D’une part, j’ai trouvé la forme très lente et lourde. Les sentiments sont décrits très longuement, de manière très étendue. Et je vous avoue que ça m’a vite bourré le chou, comme on dit par chez moi !

D’autre part, le cadre spatio-temporel était quelque peu banal : les clichés bien connus des suisses ou encore le milieu du journalisme décrit de manière très barbante rendait mon envie de continuer ce roman infiniment petite.

En quelques mots, je n’ai donc pas apprécié ce livre. Malgré cette déception, je suis quand même heureuse d’avoir découvert cet auteur et de pouvoir dire que je n’aime pas. La non-préférence ne doit pas freiner la curiosité !
Et vous, qu’en avez-vous pensé ?

Carolane.