Série : Seuls au monde : Tome 1

Titre : Les rescapés du Greenway

Auteur : Emmy Laybourne

Éditions : Hachette Romans

Date de parution : 2013

Genre : Littérature Jeunesse

Nombre de pages : 352

ISBN : 978-2-01-203741-0

Résumé :

Une violente pluie de grêles. Un bus retourné. Des incidents chimiques. Voilà comment une vie peut basculer. Dean était dans son bus pour aller au collège quand une pluie de grêles s’abat sur le chemin : la tempête se déchaîne. Son car se retourne et lorsqu’il se voit mourir la conductrice de bus de son frère les sauve. Elle les amène dans le supermarché qui se trouvait à proximité. C’est ici qu’ils vont devoir survivre pendant plusieurs semaines. Dehors la tempête a créé des fuites chimiques rendant les gens agressifs, paranoïaques ou morts. Dean va devoir apprendre à connaître chacune des quatorze personnes, des enfants de 5 ans jusqu’à des adolescents de 17 ans. Comment vont-ils faire pour prévenir leur famille qu’ils sont toujours en vie ? Quels sont les secrets que chacun cache .

Avertissement :

Pour pouvoir faire une critique convenable de ce livre j’ai dû révéler des éléments de l’intrigue. Il n’y a rien qui vous donnera le fin mot de l’histoire dans ce qui va suivre. Si le résumé vous a plu et que le livre vous intéresse lisez-le avant et revenez après ! À moins que lire après avoir pris connaissance de quelques détails de l’histoire ne vous dérange pas !

Dans tous les cas je vous souhaite une bonne lecture !

Du côté de l’intrigue :

Notre vie peut facilement basculer. Cette trilogie en est la preuve.

Dean est à un rien de louper son bus, et ce bus lui sauve la vie. Ce scénario apocalyptique pourrait très bien arriver dans notre vie, rien de plus simple. Il suffit d’une catastrophe écologique et les conséquences matérielles s’enchaînent très vite. Regardez ce qui s’est passé à la centrale de Fukushima ce fameux 11 mars 2011…

Un « huit clos » :

L’intrigue de ce premier tome tourne autour de deux axes. Le premier est l’organisation d’une bande d’enfants et d’adolescents dans un supermarché, isolé du reste du monde, un « huis clos » littéraire. On observe les groupes se créer, l’organisation avancer mais aussi la difficulté à unifier un groupe de (seulement) quatorze personnes pour pouvoir survirent. On a tous des priorités différentes… Cette histoire permet d’ouvrir les yeux sur les difficultés rencontrées en société, en vivant avec des personnes qu’on n’a pas choisies. En cours, que ce soit au collège ou au lycée, on choisit notre bande d’amis, ceux avec qui on partage le déjeuner, avec qui on sort. Ici le choix est impossible.

Soit vous survivez avec ces gens-là, que vous les aimiez ou non, soit vous mourrez.

Une histoire d’amour :

Puis, il y a le second axe. Il s’agit évidemment d’une histoire d’amour mais elle va se poursuivre au fil de la série. Dean est amoureux d’une fille mais celle-ci sort déjà avec le footballeur américain du collège. Vous connaissez ce mec hyper populaire mais qui n’est pas capable d’aligner deux phrases correctes ? C’est lui. Et ce triangle amoureux dur au fil de la série. Cette seconde intrigue permet d’occuper les moments sans actions, des moments où on pourrait s’ennuyer s’il ne se passait pas quelque chose…

Les personnages :

Le personnage de Dean est très attachant. Il doit s’occuper de son petit frère ainsi que le protéger puisqu’ils n’ont pas de nouvelles de leurs parents. Il doit aussi préserver sa propre vie et enfin gérer son histoire amoureuse avec Astrid. Cette dernière est tiraillée entre les deux personnages que sont Dean et Jake. L’un était doux, gentil mais moins âgé qu’elle (ce qui lui pose un problème) tandis que l’autre est violent et drogué…

Une histoire moralisatrice :

On peut aussi trouver un message d’amour au cours de cette lecture. Le livre commence sur une scène où Dean est en retard et sa mère l’informe qu’il va manquer le bus. Il ne prend donc pas le temps de lui dire au revoir puisque de toute manière il est censé la revoir le soir même. Mais les choses ne vont pas se passer comme prévu. Il va regretter tout au long de la série de ne pas avoir pris ces 30 secondes pour l’avoir embrassé de manière convenable…

Mon avis :

J’ai trouvé cette série excellente ! Il y a beaucoup d’action, le rythme est très soutenu et on s’identifie très rapidement aux personnages ! Ce livre me fait beaucoup penser à La 5^ème Vague. Je n’ai pas lu le livre, mais j’ai vu le film et les ressemblances sont marquantes avec des intrus, un petit groupe qui s’organise pour survivre, un aîné qui doit prendre soin de son cadet, etc… À savoir que les livres sont parus la même année, il ne se peut donc pas que l’un des deux se soit inspiré de l’autre. Si vous avez aimé la 5^ème Vague, je vous conseille donc très fortement de lire Seuls au monde. Et dans le cas où vous n’auriez pas aimé, tentez quand même votre chance, on ne sait jamais !

« Ta mère te crie que tu vas louper ton bus. Tu ne prends ni le temps de la serrer dans tes bras ni de lui dire que tu l’aimes. Forcément? Tu dévales juste l’escalier et tu sprintes jusqu’à l’arrêt de bus. Sauf que, si c’est la toute dernière fois que tu dois voir ta mère, tu te mets à regretter de ne pas avoir pris le temps. Y compris de ne pas avoir raté le bus. Là, le mien arrivait, alors j’ai sprinté. »

Petit plus :

Au début du premier tome, on trouve une carte du supermarché ce qui permet au fil de la lecture de mieux imaginer ce qui se passe. On est donc bien mieux immergé dans le récit !

Ma note : 9/10

Je n’ai rien à redire sur ce livre en dehors peut-être d’un léger manque d’originalité sur la série en général. Laissez-vous tenter !