Les mariés écossais, tome 1 : Unie au Highlander (Julia London)

Par Gabrielleviszs @ShadowOfAngels

En vente sur Amazon

Auteur : Julia London

Editeur : Harlequin

Collection : Victoria 

paru le : 01 Juillet 2017

335 pages numérique (epub)

Thème : Romance Historique

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Fait partie de la série

Les mariés écossais

Résumé :

« "Est-ce l’accueil que vous réservez à votre épouse ?"

Arran est sans voix. La femme radieuse et sûre d’elle qui se tient devant lui est-elle bien Margot ? Où est passée l’oie blanche rebutée par les mœurs écossaises, celle qui a fui juste après leur mariage pour retourner chez son père à Londres ? Trois ans sans un mot d’elle, sans un signe de vie, hormis les nombreuses dépenses à sa charge… et voilà qu’elle est subitement de retour, prétendant vouloir sauver leur mariage et – sait-elle que c’est son point faible ? – fonder une famille. Que cache ce revirement soudain ? Arran n’a pas l’intention de lui accorder sa confiance, et il compte lui mener la vie dure jusqu’à ce qu’elle dévoile son jeu… »

15/20

Je remercie NetGalley ainsi que la maison d'édition Harlequin pour m'avoir offert l'opportunité de lire ce premier tome.

1706.

Margot a tout juste 18 ans, anglaise, se voit dans l'obligation de se marier avec Arran, un écossais. Son père à décidé de l'offrir afin d'asseoir sa position. Malheureusement elle ne se sentira pas à sa place et va disparaître de sa vie après avoir passé quatre mois entre les murs de sa nouvelle demeure. Elle retourne donc à Londres auprès de son père et mener une vie de société.

1710.

La femme d'Arran laird écossais, revient après avoir passé trois ans sans donner de nouvelles à son mari. Margot est revenue pour une bonne raison. Elle doit découvrir si Arran est devenu un traître, un jacobite. Mais est-ce vraiment le cas ?

« L’oncle Ivor avait un jour déclaré à Arran qu’il n’y avait rien au monde de plus dangereux pour l’homme que la femme. « Ni bête, ni fléau, ni maladie », avait-il dit gaiement, perché sur un rocher alors qu’ils pistaient des chevreuils. « Les hommes vivent et meurent pour elles, mon garçon. Tu verras ce que je veux dire quand tu seras plus grand, aye ? La solution, c’est d’en trouver une fidèle et de la garder près de soi. »
Arran regrettait de ne pas avoir suivi le conseil de son oncle. Il était encore sous le choc, fou de rage et de déception. Certes, il avait su dès le début qu’il ne pouvait pas faire confiance à Margot. Mais cela n’atténuait en rien sa douleur. »

L'auteur nous permet de découvrir dès le départ, le retour de la jeune femme avec tout ce que cela comporte. Pas forcément des cris, mais des questions et des regards qui en disent long. Margot qui est partie en humiliant son mari, forcément cela ne fait pas bon ménage. Quelques retours en arrière nous montre comment la jeune femme a pu se sentir, tout en restant elle-même. C'est-à-dire qu'elle est restée hautaine et a eu du mal à s'intégrer. Revenir pour une raison, celle que son père lui a donné n'est pas forcément la seule. Elle ressent quelque chose pour son mari. Le sexe entre eux est toujours bien présent. Cette attirance est la seule chose qui les maintenait au tout début de leur mariage. Et cela va encore être le cas trois ans après. Arran est un homme qui est fier, qui a très mal pris le fait qu'elle se soit enfuie et surtout il n'arrive pas à remonter vraiment la pente depuis son départ.

Entre les deux, la passion est au rendez-vous, mais le problème c'est tout le reste. Le manque de confiance, les questions sans réponses, le milieu dans lequel ils ont évolués qui est différent. Margot quitte tout, l'Angleterre, Londres, sa famille, pour un mari et un pays qui lui sont étranger. La difficulté principale est la communication. Ils se désirent, mais ne se parlent pas, ils se crient dessus, ou règle les problèmes au lit, ce qui bien évidemment ne les règlent absolument pas. Savoir ce qui se passe dans la tête de l'autre est compliqué si personne ne parle.

« Margot était venue, vêtue d’une robe magnifique. On aurait dit un joyau dans ce paysage rude parsemé de bruyère. Et puis, elle avait commencé à manifester son ennui. « Vous Écossais, ne parlez-vous donc que de moutons et de voyages en mer ? », avait-elle demandé avec dédain. « Oui, madame, si ce sont ces choses-là qui subviennent aux besoins des nôtres », avait rétorqué Brian Mackenzie.
Margot avait levé les yeux au ciel et pris une mine boudeuse, comme si elle était une enfant et non une femme adulte, l’épouse d’un chef de clan, tout aussi responsable du bien-être collectif qu’il l’était.
Elle l’avait mis dans l’embarras, et ils s’étaient querellés ensuite. Arran l’avait accusée de saboter ses amitiés et ses alliances. Elle avait prétendu ne pas avoir saisi l’importance de ces hommes, et lui avait reproché de ne pas le lui avoir expliqué clairement. »

La trahison sera-t-elle véritablement là où l'on attend ? Elle va tenter de trouver, de dénicher des preuves de sa culpabilité, ou de son innocence. Peu importe elle doit savoir. Je trouve juste dommage que la solution soit si rapide. La méfiance va aller jusqu'au bout du livre. Les regards durs deviennent plus doux. La douleur de la trahison dans le couple est toujours aussi vivace. Les personnages se sont bien trouvés. Il ne faut pas oublier les personnages secondaires qui ont leur importance. La famille de l'un et de l'autre ont chacun des secrets et des idées particulières. J'ai beaucoup aimé Nell et je crois qu'un autre personnage l'apprécie aussi ! (Surtout lorsque l'on comprend la fin du livre)

J'ai apprécié de les suivre et voir jusqu'où ils sont capables d'aller, surtout la miss qui n'est plus la petite fille qu'il a connu. La pucelle est devenue une femme accomplie et elle n'hésite pas à le prouver. J'aime beaucoup les historiques, mais j'avoue que j'ai trouvé quelques expressions qui m'ont parues plus proche de nous que du début du 18ème siècle.

En conclusion, il s'agit d'un historique que j'ai aimé lire. Il passe un bon moment avec un peu d'action et beaucoup de recherches, sans oublier les sentiments qui sont bien présents.