Dark nights metal : batman the murder machine

DARK NIGHTS METAL : BATMAN THE MURDER MACHINE La Terre est envahie par des versions maléfiques de Batman! Le crossover Dark Nights Metal continue, avec cette fois, bonjour la subtilité, The Murder Machine. Tout un programme, rien qu'à l'écrire.  En fait, chacune de ces versions maléfiques se réfère à une sorte de fusion entre le Dark Knight et un de ses coéquipiers de la Justice League. Dans le cas présent le malheureux élu s'appelle Cyborh, qui comme il est fait mention dans ces pages, est souvent considéré comme le plus faible de l'équipe, celui qu'on prend le moins au sérieux. Frank Tieri et James Tynion IV évitent l'écueil redouté du simple numéro "je raconte les origines et à la fin, j'arrive sur Terre", pour présenter quelque chose qui se tient, et parvient même, avec des moments intimes entre Cyborg et son père, a évoquer une fois encore les raisons qui ont amené le héros à devenir une sorte de croisement entre un homme et un super ordinateur vivant et armé. Le récit puise son origine dans la mort d'Alfred, sur un monde parallèle, qui pousse Batman au désespoir. Mauvaise initiative, il met au point un programme informatique virulent, censé répliquer la personnalité de son majordome, pour protéger ce qui doit l'être. Mais cette technologie ultra futuriste se comporte comme un sale virus qui infecte tout le monde, et prend même possession des corps humains, pour en faire des marionnettes. On passera sur les détails techniques, toujours est-il que cette murder machine qui débarque n'a pas envie de rigoler, et le pauvre Cyborg va vite aller pointer au club des super-héros en pièces détachées. Si l'ensemble est classique et caricatural, les dessins de Riccardo Federici valent vraiment le coup d'oeil. L'artiste a un style racé, subtil, qui évoque la Bd franco-belge, avec une vraie présence des crayonnés, dans les ombres, la manière de découper les silhouettes. Nous sommes là en présence d'un travail ciselé qui tranche fort agréablement avec les rodomontades habituelles sur ce genre de titre mainstream. Les couleurs de Rain Beredo s'adaptent, et laissent un arrière goût métallique et rouillé à des planches chouettes, d'un bout à l'autre.  La conclusion porte sur Metal en soi. Où va cet événement, qui décidément à choisi de sortir l'artillerie lourde, à la limite même du déploiement de forces illégales. On n'en sait rien. L'univers Dc va être à genoux, ça part dans tous les sens, et ces Batmen maléfiques ont le potentiel pour mettre au pas tout le monde. Alors ajoutez à ceci un scénario global assez confus et alambiqué, et vous verrez, tout est possible, du meilleur (on attend) au pire (redouté à certains moments). On surveille ça de près. DARK NIGHTS METAL : BATMAN THE MURDER MACHINE
DARK NIGHTS METAL : BATMAN THE MURDER MACHINE
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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois