Arsinoé semble une jeune fille fragile, élevée dans un milieu privilégiée mais avec ses failles. Sur un coup de tête, elle se rend en Bretagne assister à un concert de Maxime Piolot, auteur-poète-chanteur dont les chansons ont bercé son enfance. Elle y rencontre cet homme pour lequel elle nourrit une grande admiration, voire une fascination.
Elle nous raconte alors le parcours de cet homme, ancien instituteur, et le sien qui arrive par petites touches, en contre-point, dans un récit un peu exalté qui transmet la grande attente de l’auteure. Le chanteur de « Je te veux du bien » ou de « Un bateau pour sauver les hommes », elle l’a beaucoup écouté sûrement, elle en aime les textes poétiques, qui ont peut-être accompagné sa mélancolie, elle l’a rêvé, elle en espère beaucoup.
La rencontre a lieu, et on comprend que ces deux-là se reconnaissent dans leur recherche de spiritualité et dans leur recherche de soi tout court.
Petit à petit les rencontres s’enchaînent, Maxime apparaissant comme un mentor, un professeur, peut-être un père de substitution. Les deux protagonistes se retrouvent sur de nombreux points, la religion, le chant, la poésie.
C’est donc l’histoire d’une rencontre décisive pour l’auteure qui nous est contée là, avec sa part de fantaisie, d’onirisme, de spontanéité. C’est aussi une jolie déclaration d’amour à cet homme, chantre de la Bretagne.
Merci à Arsinoé de m’avoir fait découvrir à la fois son histoire et ce chanteur. J’ai apprécié son récit bien écrit, émaillé de réflexions personnelles et philosophiques, comme un parcours initiatique, et un bel hommage à ce poète-chanteur.
Arsinoé Duponchel est une jeune artiste française.
Ce livre est paru en juin 2017 (10,21€). Il est disponible ici.
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