Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)

Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)

D'après l'œuvre de Raymond QUENEAU

Adaptation, dessin et couleurs de Clément OUBRERIE

Editions Gallimard, collection " Fétiche ", juin 2008

Thèmes : enfance, Paris, humour, variations de la langue, quête d'identité.

Zazie dans le métro, j'ai le roman qui traîne dans ma bibliothèque depuis des lustres sans que l'envie me prenne de l'ouvrir. Pourtant, lorsque je l'ai acheté, j'étais très enthousiaste.

Aussi lorsque j'ai vu cette adaptation BD, je me suis dit que j'avais là le moyen de résoudre mon problème.

D'autant qu'elle est menée par Clément Oubrerie, le dessinateur de la série Pablo (scénarisée par Julie Birmant : 1 - 2 - 3 - 4)

Même s'il est vrai que son trait n'était pas ce qui m'avait attirée pour cette série, je suis plutôt contente de le retrouver ici. D'autant qu'il y a comme un air de ressemblance entre " tonton Gabriel " et Guillaume Apollinaire...

Les cases sont sans surprise, les couleurs plutôt dans les tons orangés-marrons, le trait fin, l'écriture " pattes-de-mouches ".

Mais revenons à l'histoire de Zazie...

(Parce que comme moi, vous n'avez peut-être pas lu le roman !)

Zazie est une fillette d'une douzaine d'années, vive et débrouillarde, qui vient passer deux jours à Paris, chez son oncle Gabriel.

Elle n'a qu'un désir : voir le métro !

Pas de chance, il est en grève, donc fermé, donc balade en taxi avec Charles.

Mais elle n'a que faire des monuments, que son oncle confond sans cesse.

Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)

Volontaire et têtue, elle ponctue quasi toutes ses réflexions par des " mon cul " ou " c'est con ", ce qui horrifie Turandot, le tenancier du bar du quartier. Elle risquerait de donner le mauvais exemple à sa clientèle. C'est le monde à l'envers !

La gamine fugue, se rend aux puces, croise un satyre, lui raconte sa vie familiale, lui fait payer des " bloudjinnzes " puis quitte sa robe pour s'habiller " comme un garçon ", monte sur la Tour Eiffel, aimerait savoir si son oncle, artiste de métier et de la nuit est un " hormossessuel " (ce serait tellement plus simple - et rapide- qu'il réponde à sa question), le retrouve qui déclame des vers à des touristes qui l'embarquent comme guide.

Aux guidenappeurs ! crie une dame qui en profite ensuite pour suivre Zazie qui sait où retrouver son oncle...

Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)

La soirée sera encore longue et les rencontres aussi nombreuses que bizarres !

Ce roman fut le premier succès populaire de Raymond Queneau.

Il s'yamuse avec la langue, sa prononciation, l'orthographe (à moins que cela ne soit de Clément Oubrerie). Les anglicismes et mots-valises se succèdent et apportent un côté loufoque, reléguant le vulgaire ou la violence des propos ou des actes.

Tout un panel de personnages permet à Zazie de se forger une réflexion quant à la vérité, forcément multiple, et à l'identité (à commencer par la sienne).

Je ne sais pas si l'adaptation se permet quelques libertés par rapport au roman, mais son final me plaît beaucoup !

De nombreuses autres adaptations ont été faites : jeunesse, films, théâtre.

Cet album participe au RDV la BD de la Semaine, qui se déroule chez Noukette aujourd'hui (Retrouvez-y toutes les participations du jour - CLIC) ainsi qu'à mon challenge " Je (re)lis mes classiques " et au " Petit Bac 2017 " d'Enna, pour ma 6 e ligne, catégorie Prénom.

Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)Retrouvez-moi sur Facebook, Twitter, Pinterest, Instagram, tumblr, Google+, Babelio et Livraddict. Zazie dans le métro. D’après l’œuvre de Raymond QUENEAU. Clément OUBRERIE – 2008 (BD)

Belles lectures et découvertes,


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois