Quelques infos sur le livre :

Dis-moi que c’est réel

• Auteur : TJ KLUNE
• Serie : Au premier regard
• Genres : Contemporain, Homoromance
• Editeur : MxM Bookmark
• Collection : MxM Romance
• Publication: 21/06/2017
• Edition: Numérique
• Pages : 500
• Prix : 5,99€
• Rating:  

Résumé :

Est-ce que vous croyez à l’amour au premier regard ?
Ce n’est pas le cas de Paul Auster, mais Paul ne croit pas à grand-chose. Il a trente ans, quelques kilos en trop, et ses meilleures qualités sont son esprit acerbe et ses commentaires hauts en couleur. Ses amis les plus proches sont un chien à deux pattes nommé Roulettes et une drag queen quasiment bipolaire, Helena Handbasket. Il fait un boulot sans avenir, et si le perroquet homophobe de sa grand-mère l’insulte encore une fois, Paul va lui tordre le cou.
C’est là que débarque Vince Taylor.
Vince est tout ce que Paul n’est pas : sexy, confiant en lui, et pas vraiment une lumière. Et pour une raison inconnue, Vince drague Paul sans relâche. C’est sûrement une blague, parce qu’il n’y a pas moyen qu’un homme comme Vince veuille de quelqu’un comme Paul.
Mais quand Paul renverse Vince avec sa voiture – de façon complètement involontaire du genre s’il-meurt-ce-ne-serait-pas-un-homicide – il est forcé de voir l’autre homme sous un nouveau jour. et surmonter le seul obstacle qui se met en travers de son bonheur : lui-même.

Avis de Anne_B :

Je remercie les Éditions MxM Bookmark pour m’avoir permis de lire ce livre en Service Presse.

Jusqu’à présent, je n’avais encore jamais lu de romans de TJ Klune (merci Cynthia pour le conseil de lecture!). Celui-ci est une vraie découverte et j’ai tout de suite adhéré au style employé par l’auteur. Déjanté, impertinent, c’est un pur bonheur de lire un récit comme celui-là, avec autant d’humour, d’idées délirantes et une telle justesse de ton dans les émotions. Cette histoire est également une succession de tranches de rire. Essayer de la résumer est quasi-impossible tellement elle est inclassable. J’ai aussi trouvé l’auteur inimitable, notamment quand il nous fait pénétrer dans les méandres de l’esprit de Paul ou bien lorsqu’il joue avec ses lecteurs.

Paul vient d’avoir 30 ans, il fait un boulot de bureau qui ne le passionne pas et il ne croit pas en l’amour-toujours. Et bien évidemment, le jour où Paul le complexé à l’esprit corrosif, l’aimant à catastrophes, rencontre Vince le canon, il ne veut pas croire qu’un homme pareil puisse s’intéresser à lui, tellement insignifiant. Et pourtant, au premier regard, Vince sait qu’il veut Paul et il va tout faire pour obtenir un rendez-vous amoureux avec lui ; Vince n’est peut-être pas super intelligent mais quand il veut quelque chose, il fait tout pour l’obtenir…

Voilà le décor de planté mais dans cette histoire, il ne faut surtout pas oublier ceux qui gravitent autour du couple car l’auteur nous fait rencontrer tout un tas de personnages inoubliables : Sandy, l’ami d’enfance qui devient Helena la drag queen le soir dans un bar gay, Roulettes le chien à 2 pattes, les parents de Paul (qui ne sont pas à la traîne quand il s’agit de délirer), sans oublier Nana la grand-mère et Johnny Depp, son perroquet homophobe. Et enfin Darren, le meilleur ami de Vince.

Il m’ a été très difficile de choisir un extrait tellement il y avait de séquences mémorables, toutes plus drôles les unes que les autres et qui auraient mérité d’être citées.

Dans ce récit, même si Paul est génial, celui que j’ai le plus aimé, c’est Vince. L’auteur a fait de lui quelqu’un d’absolument adorable et très touchant face aux difficultés de sa vie.

Bref, ce livre, je l’ai terminé avec un grand sourire et je ne peux que vous le conseiller, c’est le genre de bouquin qu’on a envie de lire et relire parce qu’il donne la pêche et qu’il décoiffe !

Extrait :

— Tu sais qu’il y a un clodo meurtrier avec des mains en crochet en train de se branler en écoutant notre conversation, là-bas dans les buissons ?
— Je ne pense pas que je toucherais ma queue si j’avais des mains en crochets, dit-il.
— Comment est-ce que tu te branlerais si tu avais des mains en crochets ? me demandai-je à voix haute.
— Facile. J’achèterais un bagel, je le recouvrirais de lubrifiant, puis je le baiserais. Je le coincerais dans mes mains en crochets et c’est parti.
— C’est fini entre nous, lui dis-je assez sérieusement. Comme ça, tu pourras baiser tous les bagels que tu veux, espèce de taré. Tu es dégoûtant, reste loin de moi.
Il rit.