Brisée

Auteur: Teri TerryBrisée

Edition: La Martinière jeunesse

Genre: young adult, science-fiction, dystopie

Parution: 2015

Pages: 359

Description: Effacée pour une raison qu’elle ignore, Kyla a retrouvé ses souvenirs et compris qu’elle n’était pas une adolescente comme les autres…Menacée à la fois par la police gouvernementale et par les terroristes du TAG, elle doit se faire passer pour morte.Sous une nouvelle identité et avec une nouvelle apparence, elle part à la recherche de son passé et de sa vraie famille.Mais la vérité pourrait s’avérer plus compliquée – et bien plus sombre – que Kyla ne l’avait imaginé…

Lire la chronique du tome 1, tome 2

Depuis quelques mois, j’ai décidé de mettre toutes mes séries littéraires à jour, c’est-à-dire finaliser la lecture de tous les tomes sortis des sagas que j’ai commencé sans les avoir terminées. Pour certaines cela ne m’a pas dérangé et pour d’autres comme pour ce livre, Brisée, je n’avais pas très envie de les lire. Après un premier tome en demie-teinte et un deuxième tome abandonné puis repris j’avais tout de même le tome 3 dans ma PAL et je ne voulais pas m’en débarrasser avant de l’avoir lu. C’est donc plus d’un an et demi après la lecture du deuxième tome que j’ai enfin eu le courage de m’y coller.

Il est vrai que ce troisième et dernier tome est moins pire que le deuxième (en tout cas je m’attendais à bien plus désagréable). Dans ce tome, Kyla/Ondée/Lucy doit vivre cachée mais le plus important à retenir est sa quête d’identité qui va enfin parvenir à son terme à la fin de cette trilogie. Comme toute dystopie qui se repecte, l’objectif va également être de faire tomber le gouvernement injuste et cruel qui s’est établi. L’intrigue tourne donc autour de ces deux éléments. De ce côté là, je dirais que pour l’instant, tout va bien.

Mais le gros point faible de ce roman (ainsi que des deux autres tomes) selon moi est l’absence complète de personnalité de l’auteur. J’entends par là que son écriture me parait vraiment banal, il n’y a ni signature ni style particulier et cela est vraiment dommage. Alors certes je lis une traduction mais je lis énormément de livres traduits et je ne ressens jamais cela pour autant. De plus, j’ai trouvé assez agaçant que l’auteur ne laisse pas de place à l’implicite. Kyla décrit toujours ses pensées sans laisser de place à la pensée du lecteur même sur des choses que l’on pourrait comprendre très simplement si l’auteur prenait la peine de guider et non de décrire.

Pourtant l’histoire se laisse lire même si elle ne restera pas gravée dans ma tête il y a quand même de l’action, une histoire d’amour étrange mais existante et un but à atteindre. Arrivée à l’épilogue, je me suis dis que ce tome rattrapait un peu le deuxième. Et là… PAF! Une ligne qui vient tout mettre par terre. L’auteur lance une phrase moralisatrice au possible sur les appareils électroniques prenant trop de place dans nos vies etc. Donc très bien, si le sujet lui tient à cœur et qu’elle veut faire passer le message je suis d’accord mais en aucun cas en lançant une phrase qui arrive comme un cheveux sur la soupe, totalement sortie du contexte, et donc directement adressée au lecteur (en tout cas c’est l’effet que ça m’a fait en la lisant).

De manière générale, bien que la lecture de ce troisième opus ait été moins désagréable que je ne l’imaginais, je ne peux pas vous conseiller cette saga.

Note: 6/10

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois