Le jeu du maître, La Révolution – James Dashner

Par Léa @BookBubble

ATTENTION, RISQUES DE SPOILERS SI VOUS N’AVEZ PAS LU LE TOME PRECEDENT

 Michael a survécu de justesse. Mais c’était la seule façon de trouver le cyber-terroriste Kaine, et de sécuriser le Sommeil. La vérité à propos de Kaine est plus complexe que prévu et plus terrifiante encore : il est une Tangente, un programme informatique doué de sens. L’achèvement du Sentier par Michael était la première étape pour lui permettre d’accomplir son projet diabolique : coloniser tous les hommes en remplaçant leur esprit humain par un esprit virtuel ! Et la prise de contrôle a déjà commencé… Michael parviendra-t-il une fois encore à ralentir cette machination infernale ?

Mon avis

Hello tout le monde, on se retrouve aujourd’hui pour parler du deuxième tome de la trilogie Le jeu du Maître du James Dashner, intitulée La Révolution et parue aux éditions PKJ. J’avais lu le premier tome il y a plus d’un an et je me rappelais avoir plutôt bien accroché à l’histoire, cependant j’avais un peu peur de me replonger dans la suite étant donné que je me souvenais vaguement des événements du premier tome. C’est donc avec angoisse que je me suis lancée dans la suite et je ne le regrette absolument pas !

L’auteur prend le temps de nous rappeler ce qui s’était passé dans le tome précédent sans que cela alourdisse le récit ou ne le rende ennuyant et finalement j’ai été assez surprise de voir du nombre de chose dont je me rappelais. Je suis donc rentrée dans l’histoire très vite et j’ai eu du mal à lâcher le livre que j’ai dévoré en quelques jours.  Sans qu’il ne se passe grand chose dans ce tome deux, qui est comme la plupart des seconds tomes : un tome de transition, il y a quand même quelques événements intéressants et des retournements de situations que je n’avais pas vu venir. Ce livre pose de très bonnes bases pour le dernier tome et je ne doute pas que James Dashner conclura en beauté.

Les personnages sont également très bien écrient et le trio composé de Michael, Bryson et Sarah me fait penser à un autre trio bien connu, Harry, Ron et Hermione. Je ne sais pas si c’était quelque chose de voulu par l’auteur, mais en tout cas j’ai relevé quelques similarités entre les deux trios. Michael est toujours aussi courageux et n’hésite pas à foncer la tête la première dans les ennuis mais c’est également un personnage qui se remet beaucoup en question et qui apprend de ses erreurs, ce qui fait qu’on s’attache énormément à lui et qu’on prend plaisir à le suivre. Bryson est le petit rigolo de la bande, toujours là pour dédramatiser la situation et c’est vraiment une bouffée d’air frais dans ce livre qui est assez sombre par moment. Sarah est celle qui réfléchi et qui sort très souvent le groupe des ennuis. C’est une fille très intelligente et qui sait garder la tête froide, un atout quand il s’agit de raisonner Michael qui a tendance à agir d’abord et réfléchir ensuite. On s’attache vraiment aux personnages et j’espère ne pas le regretter plus tard car connaissant James Dashner, trop s’attacher aux personnages peu se retourner contre vous et briser votre petit cœur en mille morceaux. Je pense que ceux qui auront lu Le Remède Mortel (et surtout une certaine page), dernier volet de la trilogie à succès L’Épreuve, comprendront…

On retrouve également des thèmes déjà abordés par l’auteur et notamment celui de l’amitié et de sa force, le fait de toujours se soutenir dans les bons moments et dans les mauvais, toujours se faire confiance même si parfois la vérité peut-être un peu difficile à croire. C’est une belle amitié que James Dashner à su construire et c’est un plaisir à lire. L’auteur offre également une réflexion intéressante sur les programmes ordinateurs et le fait qu’un jour ils contrôleront, peut-être, le monde. C’est un livre qui nous amène à réfléchir. Le seul défaut qui m’a un peu fait grincer des dents par instant , c’est la distinction entre le bien et le mal. Il y a vraiment une séparation claire dans ce livre entre les « gentils » et le « méchant ». Le méchant est méchant, il fait des trucs de méchant. Les gentils sont gentils, ils veulent arrêter le méchant. C’est très manichéen et c’est quelques chose que James Dashner ne m’avait pas habitué avec L’Épreuve où ceux qui étaient considérés comme méchants ne l’étaient pas tant que ça parce qu’ils avaient une volonté de faire le bien. Cela étant, ça ne m’a pas empêché de beaucoup apprécié ce livre.

En conclusion, j’ai vraiment beaucoup aimé ce livre qui, même si il reste un tome de transition pose de très bonnes bases pour un final explosif et ce qui est sûr, c’est que je n’attendrai pas un an de plus pour finir cette trilogie. Si vous ne l’avez pas encore découverte, foncez. Quant à moi je vous dis à très vite pour un prochain article.