[Ecriture – Commencer son premier roman] Choisir le genre, définir son intrigue

  • Bonjour, bonjour !

J’ai remarqué, non sans un certain plaisir, que vous aviez l’air d’apprécier les petits conseils écriture que j’essaie de distiller depuis que j’ai un peu repris en main le blog (oui, je sais, il était grand temps !). Ainsi, je me suis dit que je n’étais sûrement pas la seule à avoir autant galéré pour trouver comment me lancer dans l’écriture de mon premier roman. J’ai donc décidé de me lancer dans une série d’articles portant sur le premier roman, comment l’écrire, le préparer, le mettre en page. Je vais évoquer avec vous, toutes les étapes importantes, jusqu’à l’envoi en ME ou l’auto-édition ! Voilà, j’espère que ça vous aidera !

[Ecriture – Commencer son premier roman] Choisir le genre, définir son intrigue

Commençons par le commencement ! Ça me semble être une bonne idée. Écrire un roman, c’est un beau projet, parfois celui de toute une vie, on en rêve, on se dit qu’on peut le faire, mais une fois que l’on décide de passer le pas, ce qui est déjà un exploit en soi, on se trouve confronté à une question de grande envergure : qu’est ce que je fais ? Cela paraît stupide dit comme ça, mais croyez-moi, c’est de prime importance !

Trouver une idée

Parce que oui, il n’y a pas de roman sans idée. Il s’agit généralement d’une impression un peu floue, d’un rêve que l’on a fait, de quelque chose qui nous inspire nous intéresse, un endroit ou même juste un personnage qui vous intrigue. Quelque chose qui vaut la peine d’être développé. 

Généralement, mes idées me viennent après la lecture d’un roman dont le sujet m’a touché, ou après un rêve (parce que mes rêves sont généralement longs et biscornus).

C’est de ce petit noyau que l’on va partir et extrapoler pour en faire quelque chose de merveilleux. Vous n’avez pas besoin que votre idée soit déjà complètement définie, elle aura toujours loisir de se modifier et de se bonifier avec le temps. Ce dont vous avez besoin dans un premier temps, c’est de lui faire confiance, de vous faire confiance et de la développer.

  • Autant le dire tout de suite : ne commencez pas à penser au public, à ce que pourront penser ceux qui vous liront, c’est le meilleur moyen de perdre toute confiance en soi et de se bloquer. N’oubliez jamais que si vous écrivez, c’est avant tout pour vous ! Votre histoire doit vous plaire, vous correspondre, si vos lecteurs aiment, ce n’est que le bonus ! 
Choisir un genre

Étape numéro deux de cette mise en place : choisir son genre. Et ici aussi, pensez davantage à vous, vos goûts, vos sensibilités avant de penser aux goûts du public ! Quel genre aimez vous en particulier (tout en gardant dans la tête que chaque genre à ses codes qu’il est bon d’avoir en tête, mais nous y reviendrons dans un autre article), qu’est-ce que vous aimez lire ?

Pourquoi vous dis-je de faire selon vos envies ? Parce que si nous devons nous soumettre aux desiderata des lecteurs ou des maisons d’édition, nous serions tous contraints de faire de la romance, de l’érotisme ou de la dystopie. Par exemple, je suis spécialisée dans l’Urban Fantasy et la Fantasy, deux genres qui drainent moins de lecteurs à cause d’une surexposition ces dernières années et le nombre de romans parfois médiocres qui sont arrivés sur les étals des libraires. Ainsi, beaucoup de séries ont été arrêtées en plein milieu, faisant la frustration de beaucoup de lecteurs, notamment chez Milady. Pourtant, cela ne m’empêche pas de faire ce que j’aime. Au final, on se fiche de tout cela, du moment que vous vous éclatez ! Il ne faut pas oublier que le genre est une mode, et comme toutes les modes, cela tourne.

J’ai placé cette étape ici, parce qu’elle me semble essentielle. Les genres ont des codes, ils y ont des points plus importants à développer, des recherches à mener. Le genre va conditionner toute votre écriture. Si vous décidez au milieu de votre intrigue que vous voulez faire du fantastique, m’est avis qu’il y aura beaucoup de choses à changer. Pour éviter ce genre de petit désagrément, on choisit avant de commencer.

Commencer à planifier son intrigue

Maintenant que vous êtes armés de votre idée, de votre genre, c’est le moment de commencer à creuser un peu et à envisager une intrigue, à poser les bases. Ici, il n’est pas encore question de plan ou schéma ou que sais-je d’autre, mais de savoir où mettre les pieds. Se lancer dans le vide c’est bien, avec un parachute, c’est encore mieux !

L’intrigue est la fondation même de votre roman, le fil conducteur qui vous accompagnera jusqu’à la fin, que ce soit un one-shot ou une série.

Pour commencer, il s’agira de répondre à quelques questions de base : qu’est-ce que je veux qu’il se passe ? Avec qui ? Ou ? Comment ? Et pourquoi ? Aussi appelé la méthode du QQOQCCP (Quoi, Qui, Où, Quand, Comment, Combien, Pourquoi). Dans un premier temps, cette méthode toute simple vous permettra de vous orienter afin de commencer vos recherches, vos personnages et vos lieux (que nous verrons dans un prochain article). En plus de cela, elle sera essentielle lorsque vous commencerez à vous occuper de votre plan, mais cela, ce n’est pas pour maintenant ! Chaque chose en son temps !

C’est quand vous faites votre choix d’intrigue que vous allez définir votre type de narration : épopée, quête, enquête, aventure, action. Attention, il faut que cela vous suive jusqu’à la fin du projet. Si vous commencez le premier tome en épopée ou en quête et que cela se termine en trame psychologique sans plus aucun aspect aventureux, vous risquez de perdre votre lectorat (oui, cette fois si, je parle bien de lectorat). C’est donc à vous de savoir distiller vos envies et de doser. On peut très bien faire une quête romantique et psychologique ou une épopée mêlée à une enquête policière avec des courses poursuite haletante ! Le tout est de savoir jouer avec les mots !

[Ecriture – Commencer son premier roman] Choisir le genre, définir son intrigue

Ah ! Dernière petite chose ! Je vous conseille de faire ces premières étapes à l’écrit dans un cahier. Je trouve que l’écrire vous permet un contact plus direct avec votre sujet. De plus, c’est plus facile de vous plonger dans votre monde avec le contact du papier. Tout simplement, écrire à la main est plus long que de taper, donc, vous avez plus le temps de réfléchir à ce que vous faites.

Voilà, c’est tout pour aujourd’hui.
J’espère que cet article vous aidera !
En attendant, je vous souhaite toujours plus de jolies découvertes ! 

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