Les grands de mon monde #3 : Jérémy Ferrari

Bonjour à tous ! 😀 Si vous me suivez un peu sur Instagram, vous savez que j’ai découvert il n’y a pas trop longtemps un artiste que certes je connaissais mais que je connaissais mal. Il s’agit, comme vous l’avez vu dans le titre, de Jérémy Ferrari. Je vous propose un petit retour sur son parcours et ce qu’il est.

– Qui est-il ? –

Les grands de mon monde #3 : Jérémy FerrariJérémy Ferrari (Ferrari étant le nom de sa mère, j’ai voulu vous mettre le nom de son père qu’il cite dans un live mais je ne savais pas comment l’écrire alors par peur de me ramasser, vous ne le saurez pas !), est né le 6 avril 1985 à Charlevilles-Mézières. Il grandit dans une famille de commerçant dans un petit quartier. Il y découvrira très vite la solidarité ainsi que les beaux côtés de la misère mais également les moins beaux tels que l’alcool (il verra d’ailleurs une femme s’évanouir dans le magasin de sa mère). Face à ces dérives du monde qui choque un enfant, sa mère réagit par l’humour noir et dédramatise un peu ces problèmes. Elle sera d’ailleurs l’explication probable de l’origine de l’humour noir de Jérémy.

Il apprend au sein de son collège le théâtre aux côtés de Bruno Nion, celui qui lui permettra par après de faire un spectacle d’une heure et demie seul sur scène dans une salle de 800 places. Après cette représentation à Charlevilles, son professeur de théâtre convint ses parents de le laisser monter à Paris. Ainsi, à l’âge de 16 ans, notre jeune mais déjà talentueux Jérémy se rend donc dans la capitale et quitte l’école, pour reprendre ses mots, « d’un commun accord avec l’Éducation Nationale ».

Il écrit son premier spectacle à l’âge de 17 ans, « Moi, méchant ? » et le joue près de 300 fois. Après avoir incarné Arthur Rimbaud en 2007 dans une pièce intitulée « Deux chaises vides », il écrit « Mes 7 péchés capitaux », prémisse du spectacle connu de tous, « Hallelujah Bordel ». Pour l’anecdote, il décide de réécrire ce show après l’avoir joué pendant 8 mois. Après 3 mois de réécriture, il se fait voler son ordinateur un mois avant la représentation. Ainsi, en un mois, il dût réécrire et apprendre un nouveau spectacle. Il garde une partie sur la Bible qu’il avait déjà et en écrit un tout nouveau, qui sera la première version d' »Hallelujah bordel ».

Dès 2010, après 10 ans de misère où son art stagne, il est repéré par l’émission « On ne demande qu’à en rire », deux jours après qu’il ait pris la décision d’abandonner.

La même année, il commence une tournée avec un spectacle intitulé « Hallelujah bordel ». Dans celui-ci, il analyse les trois livres religieux (la Bible, le Coran et la Torah) et dénonce les extrémistes, quelle que soit la religion les abritant.

Après avoir écrit pour Constance, Guillaume Bats et avoir fait de la radio et de la télévision, il revient sur scène avec un nouveau show, « Vends 2 pièces à Beyrouth ». Dans celui-ci, il parle de la guerre, des terroristes, des ONG et de toutes ces choses qui abîment notre monde aujourd’hui.

Les grands de mon monde #3 : Jérémy FerrariPour chaque spectacle (« Hallelujah bordel » et « Vends 2 pièces à Beyrouth »), il sort un livre illustré à la Tim Burton par Ludovic Févin pour expliquer des choses qui lui tient à coeur et qui ne saurait pas être présentes à l’oral.

Tournée du trio, Smile and Song festival… Ce travailleur acharné ne cesse de créer un art

Les grands de mon monde #3 : Jérémy FerrariPartenaire de Jérémy Ferrari sur scène pour la tournée du trio : Arnaud Tsamère et Baptiste Lecaplain

pour ravir son public. Si vous voulez plus d’informations sur ces autres projets, je vous redirige sur le site Internet de Jérémy Ferrari ici 😉

– Pourquoi j’aime cet artiste ? –

Les grands de mon monde #3 : Jérémy FerrariPremier point qui fait que j’adore cet artiste : son charisme. Ce point est peut-être fort subjectif mais je trouve qu’il a une énergie et une présence absolument magique !

Les grands de mon monde #3 : Jérémy Ferrari

Deuxième point : il est proche des gens et il a une sensibilité à toute épreuve, que ce soit pour les humains ou pour les animaux, d’ailleurs. Quand on s’arrête à la barrière de son image, on pense qu’il est hyper noir et qu’il ne fait que de se moquer des gens. Mais quand on passe cette barrière, on apprend qu’il se moque non pas des Juifs, des Chrétiens, des Arabes etc mais il se moque des extrêmes et de tous les rejets de l’autre, quel qu’il soit (homophobe, antisémite, raciste…). Il ne se moque non pas des handicapés mais il dérange ceux qui les rejettent.

Les grands de mon monde #3 : Jérémy Ferrari

Troisième point : c’est un artiste engagé. Je ne sais pas si c’est son but premier, mais quand on l’entend, on dirait qu’il appâte les gens en les faisant rire mais pour mettre le doigt sur des soucis qu’il veut dénoncer, tels que les extrémistes religieux ou la guerre. Il voit les horreurs du monde et tente d’en parler pour les vulgariser et faire en sorte que les gens se réveillent et ne restent pas des moutons. Une de ses interviews m’a d’ailleurs étonnée et absolument ravie quant à ses idées. D’ailleurs, il est souvent comparé à Pierre Desproges ou Coluche mais aussi Daniel Balavoine quant à son échange avec Emmanuel Valls (je vous le mets là, juste pour le fun !)

Les grands de mon monde #3 : Jérémy FerrariQuatrième point : il a une ouverture d’esprit incroyable. Tant dans les styles d’humour que dans les religions, il respecte quiconque n’a pas la même idée que lui.

J’espère que ce petit article vous aura montré ce grand homme de plus près cet artiste qui fait partie de mon monde. Certains le connaissaient déjà ? Qu’en pensez-vous ? Dites-moi tout en commentaire !! 😀

Carolane. 💖