The Shadow #1

The Shadow, le fameux héros pulp, a droit à une nouvelle série, écrite par Simon Spurrier et Dan Watters. Et pour mettre en formes le personnage de Walter B. Gibson, c'est Daniel HDR qui a été choisi par Dynamite.

Autant commencé directement; je n'ai aucun background sur The Shadow. Je connais le personnage de nom, mais je n'ai jamais rien lu/entendu le concernant, tout au plus sa page Wikipedia. Et si j'ai lu ce numéro, c'est parce que l'auteur Simon Spurrier était de la partie. Et fort heureusement, pas besoin de connaissances pour apprécier cette histoire.

En effet, Simon Spurrier et Dan Watters commencent leur récit de façon intelligente. Une infirmière soigne un grand brûlé, tout en racontant plusieurs anecdotes. Parmi elles, son passage à la fac et sa rencontre avec The Shadow, lors d'une prise d'otages par des adolescents. Le héros débarque et sauve les étudiants - à sa façon - et directement les auteurs arrivent à replacer le contexte, le personnage et sa façon de procéder. Ça a l'air assez respectueux du personnage - et assez bien fait pour que ça prenne. Ensuite, les auteurs ajoutent un contexte actuel, quelques tacles envers les méchants de ce monde, une grosse révélation finale qui nous donne envie de lire la suite.

Le tout est accompagné de dessins plutôt bons. La narration depuis le lit, du point de vue du malade est plutôt bien faite. Ensuite, les passages avec The Shadow sont aussi réussis, ajoutant le côté brumeux et mystique du personnage. L'action est plutôt prenante et les personnages assez expressifs. En tout cas, rien ne choque et le travail est plutôt solide. Les couleurs de Natalia Marquez vont assez bien au récit, tout en restant assez classiques (mais efficaces).

The Shadow #1The Shadow #1

Dynamite * Par Simon Spurrier, Dan Watters , Daniel HDR & Natalia Marques * $3.99
Premier numéro intrigant et réussi. On ne sait pas trop où les auteurs veulent aller, mais cette introduction fait mouche et réunit tout ce qu'il faut pour lire la suite. En espérant ne pas être déçu. En tout cas, la piste prise par les auteurs est assez osée.