Reprendre le dessus

Reprendre le dessus
Un mois de vacances loin de mon blogue et voilà, je me suis trop épivardée. Résultat: les billets à pondre s'accumulent. Ne voyant pas le bout, j’ai décidé de prendre le taureau par les cornes et d'emprunter un raccourci. Je vais faire court, pour une fois! 


Reprendre le dessusC’est rare que je succombe à l’engouement suscité par un roman. De le voir partout éteint souvent mon envie. J’ai toujours eu un p’tit faible pour l’exemplaire camouflé dans le coin plutôt que pour celui exposé en vitrine. J’ai succombé au Gang des rêves alors qu’on commençait tout juste à lui voir le bout du nez ici et là. C’est à cause de Stéphanie et Fabienne que j’ai craqué. Leur joyeuse insistance m’a convaincue. Du coup, j’ai moi aussi eu envie de faire partie du gang des Diamond Dogs! Je ne dis rien sur l’histoire et ses détails. Juste que c’est une saga familiale et historique passionnante, que le suspense est haletant, que les rebondissements tombent comme les flocons d'une tempête de neige et que les personnages sont très forts (un brin stéréotypés, mais ça passe extrêmement bien). C’est LE roman d’été parfait. 

Le gang des rêves

fait de plus en plus d’adeptes. Un tout p’tit aperçu de l’engouement qu’il suscite sur Instagram (et dire que ce n'est qu'un tout petit aperçu). Plusieurs reconnaîtront leur photo!

Reprendre le dessus

C’est aussi un coup de cœur pour Rebecca, Indira et Clete.

Le gang des rêves,

Luca Di Fulvio,
trad. Elsa Damien, Pocket, 864 pages, 2016.

Reprendre le dessusCraig Johnson, je l’aime. J’aime surtout Walt et Henry, leur franc-parler, leur grand coeur. Après le magistral Little Bird, je me suis jurée de lire tous les romans de Craig Johnson dansl’ordre. Bon, l’escalier sera haut, mais je n’irais pas à reculons. J’avais glissé dans ma valise la deuxième enquête: Le camp des morts. Plaisir renouvelé.

Mari Baroja, une vieille Basque, meurt subitement dans la maison de retraite où elle vivait. Elle fumait comme un pompier, buvait comme un trou. Son temps était fait, ses heures comptées. Sa mort n’est donc pas une grande surprise. Mais pour Lucian, l’ancien shérif du comté d'Absaroka et mentor de Walt, il y a anguille sous roche. Il demande à Walt d’ouvrir une enquête et qu’une autopsie soit pratiquée. Ce qui n’est pas du goût de tous. La dame était pleine au as, ce qui attire la convoitise des loups aux longues dents… En fouillant dans le passé de Mari, Walt et son équipe vont de découvertes en découvertes. Au final, le méchant de l’histoire n’est pas celui qu’on attend… Plus que l’enquête, ce sont les personnages qui me passionnent. Walt et Standing Bear, toujours. Vic, Ruby, le p’tit nouveau Sancho, Cady, sans oublier le chien dont Walt a hérité. Et cette nature exubérante: ce Wyoming enchanteur, cet hiver glacial avec son blizzard monstrueux en prime. L'histoire d'amour, en trame de fond, m'a donné des papillons dans le ventre. Bref, j'ai adoré!Une enquête passionnante, des rebondissements inattendus, une tension au couteau, un style toujours aussi limpide. Et cet humour pince sans rire dont je ne me lasse pas. Bon, il y a bien quelques coïncidences tirées par les cheveux, mais elles sont vite pardonnées. Une deuxième enquête qui tient ses promesses. Prochain rendez-vous avec L'Indien blanc.

Electra et Rebecca ont aussi été conquises.

Le camp des morts, Craig Johnson, trad. Sophie Aslanides, «Totem», Gallmeister, 320 pages, 2010.

Reprendre le dessusElla, Max, Corey, Fallon et Zane vivent dans une ville côtière anglaise. Avant, ils étaient inséparables. Ils en ont passé, des étés, à faire les cons, à frissonner en écoutant les histoires terrifiantes racontées par Jess, la grande sœur de Max. La mort de Jess fait éclater la bande.

Les années ont passé. Ils ont vieilli, pour le meilleur et pour le pire. Ella vit avec son père. Elle court. Surnommée «le Volcan», elle est un futur espoir olympique. Max et elle sont amoureux, même si leur relation a du plomb dans l’aile. Zane est tombé dans la petite délinquance. Fallon se retrouve enceinte, cadeau d’une aventure d’un soir. Corey déprime depuis que son chat est disparu. La vie les réunira à nouveau. Habités par une envie commune, ils se vengeront des travers du monde et feront éclater les secrets.Si je m’attendais à ça! Plus les pages défilaient, plus les points d’interrogation jaillissaient. L'intrigue progresse, le suspense monte en flèche. Disséminés ici et là, de courts chapitres – une seule phrase, une question –, entretiennent le mystère. Tout s’éclaire à la fin. Et cette fin. BOUM! À elle seule, elle vaut la lecture du roman. J'en suis ressortie complètement assommée.

Nous, les déviants,

C. J. Skuse, trad. Marie de Prémonville, La belle colère, 381 pages, 2017.Bon, je pense bien être à jour, maintenant. Je peux reprendre mes billets au long cours!

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois