Quelques infos sur le livre :
Did I Mention I Miss You
- Auteur : Estelle Maskame
- Serie : D.I.M.I.L.Y
- Genres : Jeunesse
- Editeur : Pocket Jeunesse / 12-21
- Collection : PKJ
- Publication: 03/ 11/ 2016
- Edition: Numérique
- Pages : 352
- Prix : 11,99€
- Rating:
Résumé :
RIEN NE POURRA LES SÉPARER…
Quand Eden rentre à Santa Monica pour l’été, tout le monde la regarde de travers. Son père et Jamie lui en veulent terriblement d’avoir semé la zizanie dans la famille. Et lorsque Tyler débarque sans prévenir, plus rien ne va. Malgré leur rupture et le départ précipité de Tyler l’année
passée, ont-ils vraiment tous les deux tourné la page comme ils le prétendent ?
Avis de Ninie :
Il est temps pour moi de vous parler de ce dernier opus de la série « Did i mention i love you », cette série est pour moi une formidable découverte et je regrette presque de ne pas l’avoir découverte avant. heureusement c’est maintenant chose faite et en plus j’ai pu découvrir les trois tomes directement sans avoir besoin d’attendre, donc au final ça n’est pas plus mal. C’est un mal pour un bien !
L’auteur nous laissait sur une fin plus que frustrante avec le départ de Tyler, et j’avoue que j’avais vraiment envie de découvrir ce qu’il était advenu de ce possible couple que tout semblait éloigner. Eden est partie à l’université loin de sa famille, elle a eu besoin de mettre de l’espace entre elle et ceux qui ne cessaient de lui rappeler qu’elle avait semé la discorde au sein de ce groupe de même parenté vivant sous le même toit. Son père et elle s’adressent à peine la parole, son demi-frère Jamie lui en veut pour le départ de son frère Tyler. Eden est un bouc-émissaire, endossant une responsabilité ou une faute pour laquelle elle est, totalement ou partiellement, innocente. Alors que presque une année de tension latente vient de s’écouler, Tyler est de retour au bercail afin de retrouver Eden. Il est prêt à tout pour prouver à la jeune femme qu’il a changé et qu’il est enfin digne de l’amour qu’elle lui porte.
Les deux personnages ont évolués au cours de ce dernier volume. Tyler s’est assagi, il est devenu digne de confiance, il est devenu un homme bon, loin de cet adolescent tourmenté qu’il était dans le premier opus. Il s’est construit une vie respectable et a affronter la colère et la souffrance dont il était rempli afin de devenir meilleur. Eden a grandit aussi, tout comme l’amertume et la colère qu’elle ressent vis-à-vis de l’absence de Tyler. Elle a du mal à vivre sans sa présence et lui en veut grandement de l’avoir abandonnée mais pour moi c’est parfaitement mérité. Alors qu’elle pensait enfin pouvoir tourner la page, son passé resurgit avec le retour de Tyler et ses sentiments qu’elle pensait enfouit également.
La plume de l’auteur a pris de l’ampleur et elle s’est bonifiée avec l’écriture de ce dernier opus, nous offrant un final à la hauteur des tomes précédents. C’est vraiment une série qui m’aura conquise cette année, je suis sous le charme depuis le début de ma lecture jusqu’à la dernière page que j’ai lu 
Alors si vous n’avez pas encore découvert cette pépite, je ne peux que vous conseiller de la découvrir.
Extrait :
Une fille passe devant moi en courant. Elle est poursuivie par un type. Son petit copain, sûrement. Il m’éclabousse sans le faire exprès et rit à gorge déployée, avant d’attirer la fille contre lui. Je serre les dents sans le vouloir, les doigts crispés sur mes lacets. Ce couple doit avoir mon âge mais je ne les ai jamais vus. Ils ont dû venir d’une ville voisine pour célébrer le 4 Juillet à Santa Monica. Je ne vois pas pourquoi, d’ailleurs. Il ne se passe rien de bien spectaculaire ici : les feux d’artifice sont interdits – ce qui est la deuxième loi la plus stupide que je connaisse, après l’interdiction de se servir soi-même à la pompe à essence en Oregon. Les seuls feux d’artifice sont celui de Marina del Rey, au sud de la ville, et celui de Pacific Palisades, au nord, que l’on aperçoit d’ici. Il est 21 heures passées, les deux viennent de commencer. Les minuscules boules de couleur indistinctes qui scintillent au loin suffisent à satisfaire les touristes autant que les gens du coin.
Le couple est en train de s’embrasser dans le noir, sous les illuminations. Je détourne les yeux et m’éloigne lentement dans l’eau, pour fuir le vacarme de la fête. La foule est plus dense sur la jetée que sur la plage. Ici, je peux respirer. Cette année, je n’ai pas la tête à fêter l’Indépendance. Trop de souvenirs douloureux. Alors je continue à longer la côte, de plus en plus loin.