Meurtre à Rixensart d’Anouchka Sikorsky : à mourir d’ennui

Meurtre à Rixensart d’Anouchka Sikorsky : à mourir d’ennuiMeurtre à Rixensart Publié par Auto-édité le 1 juin 2015
Genre: Policier
Pages: 318
Format: Ebook
Lu par : Flo
one-star
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Meurtres dans une paroisse du Brabant Wallon

Quand le corps sans vie d'une jeune femme est retrouvé sur le domaine de la confrérie des dominicains, ceux-ci ne sont pas contents. On peut les comprendre… Et lorsque dix ans plus tard, un autre cadavre est retrouvé au même endroit, la panique est à son comble. D'autant plus que le second crime semble avoir un lien direct avec le premier qui n'a jamais été élucidé. Les villages de Rixensart et de Lasne, situés dans le verdoyant et paisible Brabant Wallon, sont en émoi. Le fougueux curé de la paroisse est furibard. Les frères dominicains sont pétrifiés. La poignée d'amis qui se retrouvent chaque année afin de ripailler tout leur content dans la maison d'hôtes " Le Piano de l'Ange ", peinent à cacher leur enthousiasme : " Enfin, une solide enquête dans laquelle ils vont pouvoir faire valoir leurs talents de fins limiers ! "… Tout cela bien sûr au grand dam du commissaire Briggs, gendre " so british " de la propriétaire des lieux, la comtesse Sophia Vronsky-Dessy qui lui a concédé la main de sa fille, la fantasque et ébouriffante Alice.

A plusieurs reprises durant cette lecture, j’ai hésité à mettre l’annotation « LNF » mais pour ceux qui me connaissent, c’est un pas que j’ai du mal à franchir car j’aime aller au bout des choses. Et je peux le dire…j’ai enfin terminé ce roman.

L’histoire démarre comme tout récit policier, nous plongeant dans l’atmosphère d’une région qui ne m’est pas inconnue pour y avoir grandi… C’est la raison qui m’a poussée à lire ce bouquin. J’attribue d’ailleurs ma seule étoile à la conformité des lieux, de la région.

Le récit débute par un crime pour lequel nous avons peu d’informations ensuite le roman fait un bond en avant de 10 ans sans que l’on en sache plus sur le premier crime, un second intervient. Ce qui relance l’enquête. L’auteur nous livre très peu d’informations tout au long du roman jusqu’au moment où sans doute, elle se rend-compte que l’on n’avance pas nous, lecteurs, dans la recherche du meurtrier. A ce moment-là, un indice crucial est amené, de manière subtile… enfin l’auteure essaye de l’être mais la réponse est tellement grosse que l’on voit le tout arriver.

Dans ce livre, nous sommes perdus dans de longues descriptions bien souvent inutiles. Ce récit policier souhaite certainement coller au génie d’Agatha Christie qui créait un grand nombre de personnages pour perdre son lecteur mais ici c’est raté… En effet, il y a tellement de protagonistes que l’on se mélange et personnellement, j’étais perdue car je ne savais plus qui était qui et quel rôle avait le personnage en question. Je n’ai pas réussi à me rattacher à un personnage, ils défilaient dans ma lecture comme si cela pouvait être eux ou des autres.

Pour moi, l’auteur ne respecte par le contrat tacite entre un lecteur et un auteur de roman policier, je n’ai pu mener réellement mon enquête en même temps que le commissaire car trop d’éléments inutiles venaient perturber l’histoire. . J’avais l’impression que durant 250 pages on nous parlait de tout et de rien et qu’à un moment donné l’auteure se rappelait qu’elle devait nous livrer un assassin et donc tous les indices sont donnés très rapidement.

Je n’aime pas donner un avis défavorable mais je pense qu’il est nécessaire que l’auteure structure plus son enquête et ne se perde pas en détails superflus. Toutefois, je souhaite l’encourager car cela m’a fait plaisir de retrouver ma région dans un roman et surtout que l’auteure maîtrise les lieux.

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois