Le chevalier blanc
Et le voici ce noble seigneur, pétri de ces certitudes, la fleur au bouclier et l'habit immaculé !
Il s'avance sur ce pont, prêt à en découdre pour délivrer cette Princesse esseulée dont il ne connaît rien.
De toute façon, n'est-elle pas là que pour servir ses actes de bravoure, sa renommée et sa légende ?
Princesse ! Houhou, Princesse !
Oui ? C'est à quel sujet ?
Permettez-moi de me présenter, Princesse :
Mon nom est Blanc, Chevalier Blanc,
Et je viens vous délivrer de ce dragon malfaisant.
Rien n'est plus dangereux que l'absence de danger, Princesse.
A quoi bon vivre sans péril, quand on peut triompher avec panache ?
Poésie pour fausse modestie.
Succès garanti pour cette histoire chevaleresque au phrasé à la fois moderne et désuet, qui met à mal les clichés tout en adoptant une forme ancienne grâce aux superbes illustrations de Stéphane Sénégas aux tons surtout ocres, aux deux polices d'écritures avec pour chacune leur couleur.
Lue à voix haute, style empesé pour Lui ou plein de douce résignation pour Elle, cette histoire à la double chute est d'autant plus drôle.
Le duo d'auteurs n'en est pas à son premier chevalier éconduit, souvenez-vous de l'histoire du Chevalier Noir ! Je ne l'ai pas encore lue malgré l'article prometteur de Laurette.
Pour découvrir d'autres albums de Michaël Escoffier présentés sur le blog, c'est ICI.
Cet album participe au Challenge " Je lis aussi des albums 2017 " (53/100) de Sophie Hérisson, ainsi qu'au " Petit Bac 2017 " d'Enna pour ma 6e ligne, catégorie Couleur.Et pour Stéphane Sénégas, c'est LA.
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Belles lectures et découvertes,
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