Exilium – Livre 1

Le Roman

Auteur : Frédéric Bellec

Titre : Exilium – Livre 1 : L’internat

Édition : Autoédition

Année de parution originale : 14 décembre 2015

Genre : Fantastique / Frisson / Young Adult

Nombre de Pages : 440

Résumé : « Cette semaine-là, une tempête de neige exigea la fermeture du lycée où je travaillais comme « pion », mais le maintien de l’internat permit l’hébergement des élèves bloqués sur place. Par ma proximité avec le lieu de travail, je fus le seul disponible pour assurer les nuitées. La semaine se présentait alors avec un calme insolent : encadrer sept adolescents occupés à compter les flocons au sein d’un établissement vidé de son âme.
Sauf que nous n’étions pas seuls !
Au début, j’expliquais aux internes effrayés que le vent et le froid étaient responsables des bruits étranges. Jusqu’à ce que leur fréquence nous accule à l’évidence : quelque chose sans lien avec la météo avait infiltré le dortoir !
Après mon départ de la Côte d’Azur pour la petite ville de Saint-Amand-Montrond, je pensais avoir trouvé le calme dans la campagne du Centre France. Mais j’allais découvrir un énigmatique Berry, qu’au XIXe siècle Chateaubriand décrivit comme une contrée « où se passaient des choses étranges » ! »

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L’auteur

Nom : Frédéric Bellec

Nombre de Romans : 2

Courte Bio : Auteur de la saga fantastique Exilium (et plus avant d’une biographie-documentaire), j’aime la pâte d’amande et les couvertures polaires. Le mystère alimente mon inspiration, et le Berry où je vis est la région idéale pour les apprentis sorciers et les complotistes de l’étrange. D’où l’intérêt des couvertures polaires : pour s’y cacher !

La Chronique

Aujourd’hui, c’est à Saint-Amand-Montrond que je vous emmène, pour vous présenter Exilium, un roman fantastique et frissonnant de Frédéric Bellec.

J’ai sincèrement beaucoup apprécié le personnage de Fred, mais franchement, ce qu’il peut être long à la détente (et encore, je suis gentil, là), s’en est navrant, parfois, et je me suis même surpris à arrêter brièvement ma lecture en s’exclament “non, mais il n’est pas sérieux quand même, comment ne peut-il pas comprendre ce qu’il se trame sous son nez ?!”. Heureusement que ce bon Fred est doté de beaucoup de qualités, dont une bonté d’âme exceptionnelle qui si elle peut paraître niaise pour certains, est pour moi une grande qualité qui manque à pas mal de personnes…

Les autres personnages sont tous très intéressants et bien construits, mention spéciale pour Ghuillem qui est mon petit chouchou. D’ailleurs, les personnages, même secondaires sont si bien construits que l’auteur leur attribué même parfois des tics de langage leur apportant encore plus de réalisme.

L’histoire est plutôt originale, de mon point de vue, ou plus précisément, abordée de façon originale par l’auteur et qui est, du coup très plaisante à lire. J’ai vraiment beaucoup apprécié le point de vue que l’auteur a donné à son histoire en osant se détacher des schémas classiques.

Seul gros point noir pour moi : quelques longueurs. Je m’explique.
Premièrement, j’ai trouvé le suspens des premiers chapitres un peu lourds, surtout que j’avais rapidement plus ou moins compris ce qu’il se passait et qui était les personnages impliqués (c’est peut-être aussi ça qui m’a fait paraître Fred pour un benêt, parfois…). Je tiens tout de même à préciser, sur ce point que l’auteur à quand même beaucoup de talent pour écrire ces scènes censées faire peur en leur donnant une ambiance particulière.
Second point, certaines scènes, bien qu’intéressantes, m’ont parues durer une éternité et c’est bien dommage, même si ça ne m’a heureusement pas gâché ma lecture.

Au-delà de son histoire et de son thème fantastique, Exilium nous offre un magnifique message de tolérance et d’acceptation, aussi bien de soi que des autres. Et ce n’est pas tout, car le roman tente aussi de nous faire réfléchir sur l’écologie et la place des animaux dans notre monde, tout en posant un oeil critique sur la race humaine. D’autres sujets sont aussi abordés brièvement, comme la religion, la politique, l’éducation et d’autres que je vous laisse découvrir par vous même. Pour conclure là-dessus, je décrirais Exilium comme un véritable hymne à la tolérance.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé Exilium et son premier tome nous servant vraiment d’introduction au monde les Legatis et j’ai hâte de savoir ce que l’auteur nous réserve pour la suite. Si vous cherchez un roman original, qui vous fera réfléchir et avec lequel vous voulez passer un bon moment, ne cherchez plus, Exilium est fait pour vous.

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Les Citations

Mais le monde parfait ne figure pas en stock, alors pourquoi s’obstiner à passer commande ?

— Ça veut dire quoi « pas sortis de l’Auberge » ? s’amusa Quentin. — En gros, ça veut dire qu’on est dans la merde ! Mais sans gros mot.

Le vent ne m’indisposait pas. Il facilitait même mon repos, comme beaucoup d’autres sonorités naturelles, telle la pluie dont les trombes me laissent indifférent. La nature est bien faite, elle n’agresse pas, tout est réglé pour contribuer au bonheur de l’homme.

— Comment ça, personne n’a son portable ? (Je les dévisageai un par un.) J’hallucine ! Vous passez vos journées à poster des inutilités sur Facebook, à envoyer des SMS aux petits copains géolocalisés à deux mètres de vos godasses et vous n’avez pas votre portable avec vous, là, en ce moment, alors qu’on n’en aura peut-être jamais autant besoin que maintenant ?

Ils le comprennent bien. Mais certains le vivent mal tu sais, ils ne perçoivent pas toujours ce que la nature leur a offert comme une bénédiction dans ce monde ultra-formaté bien plus soucieux d’adhérer à la norme qu’à s’enrichir par la variété.

— Il y a tant de choses qu’on devrait apprendre aux petits pour qu’ils n’aient plus peur. Ça leur épargnerait de devenir plus tard eux-mêmes de vrais monstres quand ils en combattent d’autres !

— Qu’est-ce qu’un adulte, interrogea Guilhem, si ce n’est un enfant qui a souffert plus longtemps ?

Rappelletoi : l’ Amour Bannit la Crainte ! La peur n’existe que dans la tête, il n’appartient qu’à toi de la contrôler. Aime et ne juge plus !

Alors, ne laisse pas les infos à la télé te faire croire que le monde devient invivable et définitivement dangereux et décadent, les médias exposent de la pseudoinformation pour vendre de l’image aux voyeurs incultes, la manipulation de masse est leur fonds de commerce et tu n’es pas obligé d’être leur client.

C’est joli le bonheur, je ne savais pas que ça faisait ça comme effet. Je crois que la vie est belle finalement, je n’ai plus envie de la gaspiller, faut juste s’entourer des bonnes personnes pour ouvrir les bonnes fenêtres.

Mais je crois que le rôle de l’Éducation Nationale n’est pas d’éduquer. Instruction Nationale serait plus adaptée. Parce que ce n’est pas le système scolaire qui forme au respect, mais les parents. Il faut rester honnête et confesser que le respect et l’amour du travail sont des valeurs présentes chez l’immense majorité des élèves. Les exceptions viennent confirmer la règle, pas l’infirmer. Vous devez prendre des mesures pour protéger le personnel éducatif et les élèves contre les conséquences de dérives éducatives, mais tout se construit au foyer. Un établissement scolaire a obligation de moyen pour instruire, pas d’éduquer, et envisager des méthodes qui font intervenir la peur comme pseudo-solution pédagogique, cela me paraît au mieux disproportionné, au pire à la limite de la dictature

La violence engendre le chaos, pas le changement.

Pour pratiquer le bien, la religion n’est pas indispensable, un cœur et de l’empathie suffisent.


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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois