Tizombi (T1) – Toujours affamée

Chronique « Tizombi – tome 1 – Toujours affamée »

Scénario de Christophe Cazenove, dessin de William, couleurs de Elodie Jacquemoire,

Public conseillé : tout public (à partir de 12 ans),

Style : Comic horreur,
Paru aux éditions Glénat, le 31 mai 2017, 10.60 euros,
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L’Histoire

Alors qu’elle fait face à une énième dispute de ses parents, Margotik décide de fuguer. Cherchant un endroit calme où écrire ses poèmes, elle atterrit naturellement dans un cimetière (difficile en effet de trouver plus tranquille, surtout la nuit)…
C’est là qu’elle va tomber sur trois zombies, une fille et deux garçons. Alors que ceux-ci s’apprêtent à la dévorer, ils découvrent son carnet d’écriture. Le plus petit lui propose un marché. Personne ne la mangera, à condition qu’elle devienne sa biographe attitrée. Difficile de refuser une telle proposition. Mais voilà, si la vie d’un zombie est passionnante, l’adolescente va vite s’apercevoir qu’ils n’ont pas grand-chose à raconter…

Ce que j’en pense

Comme tout le monde j’ai mes petits péchés mignons, parmi lesquels on peut trouver les films avec des requins (personne n’est parfait) et les histoires de zombies. C’est pourquoi, depuis le succès du comics “Walking dead”, je suis aux anges de voir que les morts-vivants n’ont jamais autant eût le vent en poupe.
Pourtant, si les déclinaisons dans ce domaine étaient déjà multiples : horreur (bien évidemment), comédie et ce sur de multiples supports jeux-vidéo, livres… personne n’avait eu l’idée de nous faire partager l’intimité de ces êtres si “fascinants”.
Heureusement, Cazenove (le papa des sisters) répare, à sa façon, cette injustice. En effet, Margotik, même si elle prend un peu plus de consistance au fil des pages, ne sert ici que de faire valoir comique laissant le potentiel de nos petits monstres exploser librement. Il y a Tizombi, qui joue un peu le rôle de chef de bande ; Fat Al, le gros pataud de service ; Tékaté, l’ado ; coquette et Tribiade, le doyen à la sagesse infinie.

Les gags, sur une ou deux planches, utilisent à fond chaque personnage et arrivent à nous faire rire avec des chutes toujours inattendues. De plus quelques “guest” viennent taper l’incruste, parmi eux nous avons Grippe-Sou (le clown de “ça”), un enfant qui ressemble fortement à la poupée Chucky et même quelques personnages de “Walking dead”. Des personnages facilement identifiables (habile transition) grâce aux dessins soignés de William !
Le character design est vraiment bien travaillé et n’est pas sans rappeler l’univers de Tim Burton, Tizombi à d’ailleurs des faux airs de Jack Skellington.
Pour conclure, “Tizombi” frappe assez fort dès ce premier tome. Espérons que d’autres albums suivront très bientôt.

Tizombi (T1) – Toujours affamée

Tizombi T1


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