Editions J’ai lu – Année 2015
Je regardais les étagères de ma bibliothèque quand j’ai ressenti le besoin soudain de lire le troisième tome de Dublin Street. Cela vous arrive-t-il également que l’appel d’un livre soit si fort que vous deviez tout laisser tomber pour répondre à cet appel ? Apparemment, Samantha Young a ce pouvoir sur ma personne.
Attention, cette chronique peut contenir des spoilers.
Manque d’assurance, complexes obsédants… Olivia Holloway ne peut envisager une seconde de flirter avec qui que ce soit. Pourtant, cet étudiant de troisième cycle, qu’elle croise souvent à la bibliothèque de l’université d’Édimbourg – où elle travaille –, la trouble profondément. Mais comment enjôler un homme quand on n’a aucune expérience ? Nate Sawyer, son meilleur ami, a la réponse à la question. Véritable tombeur, il attire dans son lit n’importe quelle fille en un clignement d’oeil. Aussi Olivia accepte-t-elle, lorsqu’il se propose de lui enseigner l’art de la séduction. Mais en consentant à ce petit jeu, ne risque-t-elle pas de se perdre irrévocablement ?
J’ai découvert Samantha Young bien après la publication de Dublin Street en France. Je ne souhaitais pas lire cette romance qui avait des airs de 50 nuances de Grey, enfin c’est surtout l’idée que je m’en faisais, car je ne pouvais pas être plus à côté de plaque que cela. Heureusement, Iris et Harlow ont fini par me convaincre et je ne regrette absolument pas. Trois coups de coeur en trois tomes. On ne peut pas faire mieux!
Si je m’étais écouté, j’aurais dévoré tous les tomes parus en seulement quelques semaines. Or, je voulais avant tout profiter de chaque histoire, de chaque personnage, de chaque romance à fond sans être pollué par les héros précédents. Et surtout, je veux toujours avoir un roman de Samantha Young dans ma bibliothèque pour les jours où je ressens le besoin de me plonger dans un univers que je suis sûre d’adorer.
Olivia est un personnage qui a fait son apparition dans le tome précédent afin de rencontrer Jo. Entourée de mystère, elle fait son entrée dans le groupe très fermé des Carmichaels – groupe d’amis auquel j’aimerais beaucoup appartenir. Olivia est une jeune femme complexée par ses quelques kilos en trop. Sans expérience avec les hommes, elle demande à Nate de lui venir en aide pour tenter de séduire le beau gosse de la bibliothèque.
Olivia est un personnage féminin marquant qui a su me toucher au plus profond de moi. Dès les premières pages, j’ai eu l’impression d’être en symbiose avec elle. On souffre toutes les deux du même mal, nous manquons cruellement de confiance en nous. Elle se sent très peu séduisante avec le potentiel séduction d’une larve. Or elle a rencontré un séduisant jeune homme à la bibliothèque à qui elle aimerait déjà pouvoir parler sans bafouiller.
C’est instinctivement qu’elle se tourne vers Nate, un séducteur notoire, mais surtout son meilleur ami. Leur relation fait tout bonnement rêver, car il n’existe aucun secret entre eux ni aucun sentiment de honte. Ils peuvent tout se dire et tout se demander. Leur lien est vraiment très fort, puissant et petit à petit il se transforme en un lien unique.
À plusieurs reprises, j’ai eu la larme à l’oeil. Je me sentais beaucoup trop proche émotionnellement d’Olivia pour rester indifférente. Les doutes dont elle est percluse sont les mêmes que les miens, alors il est difficile de ne pas faire le parallèle.
Samatha Young a démontré une fois encore qu’elle régnait en maîtresse – presque ou en tout cas dans mon coeur – absolue sur le monde de la romance contemporaine. Je ne remercierai jamais assez Iris de m’avoir fait l’éloge de Dublin Street.
Je salive d’avance à l’idée de lire prochainement India Place et Scotland Street.
