La vie d’auteur – avec Claire Josserand

La vie d’auteur – avec Claire Josserand

 » Je pleurais et il pleuvait. Je me suis dit :
 » c’est drôle, c’est le ciel qui pleure pour moi «  « 

Il y a quelques semaines déjà, j’ai demandé à Claire Josserand, l’auteur de la splendide saga Eirielle, si elle accepterait que je l’interview. Et elle a dit oui !
Je ne suis pas une professionnelle, c’est même le tout premier interview que j’écris. Mais j’ai trouvé ça super sympa ! D’autant plus qu’elle m’a donné une petite surprise pour vous !


Q – Pourquoi écris-tu ?La vie d’auteur – avec Claire Josserand

R – Je ne sais pas, ça fait partie de moi. Quand j’écoute une chanson, que je vois un film, ça m’inspire beaucoup et j’ai besoin d’écrire pour me sortir ces idées de la tête, pour passer à autre choses. C‘est une question assez compliqué, en fait.

Q – Depuis quand écris-tu ?

R – Depuis toujours. J’écris depuis aussi longtemps que je me souvienne. J’écrivais tout. Je ne voudrais pas retomber dessus. Je me souviens d’une histoire que j’avais écrite avec des personnes qui sortaient de la télé. Je devais avoir sept ans.

Q – Comment gères-tu ton temps d’écriture ? Combien de temps écris-tu par jour ?

R Très mal. Je suis inspirée la nuit mais j’ai envie de dormir. J’écris le week-end, entre 22h et 6h du mat’. C’est un peu comme une panne de lecture. Quand j’écris un passage très important, c’est dur de reprendre l’écriture. Je peux passer deux mois sans écrire sans problème, et inversement, quand je suis lancée, je peux écrire vingt pages d’affilée. Et puis écrire en semaine c’est compliqué. Je ne suis pas du tout régulière. Au final, c’est un nombre d’heure assez important puisque je peux écrire toute la nuit et toute la journée.

Q – On peut voir dans tes stories Instagram que tu prévois un garde-manger avant d’écrire. Quelle est ta gourmandise préférée ?

R Le CHOCOLAT. Mais je mange aussi un peu tout ce qu’il y a dans mon placard.

Q – Participes-tu à beaucoup de salon littéraires ? Des exemples ?

R J’ai participé à Mon’s Livre, et une fois au salon fantastique. Je suis inscrite cette année pour refaire ces deux événement vers octobre/novembre et je vais voir pour la foire de Brive la Gaillarde. J’aimerais bien faire les Alliénales et Epinal. J’aimerai aussi participer au Salon de Montreuil mais je ne sais pas s’ils prennent des auteurs auto-édités.

La vie d’auteur – avec Claire JosserandQ – Tu es une auteure auto-éditée. Peux-tu nous expliquer de l’édition de tes romans ?

R Le plus long, ça a été l’écriture. Et le plus cher aussi, si on compte tout le chocolat que j’ai mangé ! En ce qui concerne Eirielle, j’ai fais deux éditions. Ma première couverture était un montage et quand j’ai sorti Chanaël avec une super jolie couverture de Chez CLM et avec des dessins pour illustrer, j’ai voulu faire de même pour le premier tome.
Donc en gros, le parcours se résume à l’écriture, au dessin de la couverture, puis à la numérisation des dessins pour le roman.
J’ai utilisé la plate-forme d’auto-édition d’amazon. Mais je crois bien que le plus dur a été la communication. C’est super dur de faire parler d’un livre quand personne ne le connait. Mais j’y suis arrivée et, bonne nouvelle, mes livres vont être disponibles en librairie sur commande !

Q – Combien de temps a prit l’écriture de tes romans ?

R J’ai écrit Eirielle en 2010 puis je l’ai envoyé à des maisons d’éditions. Ça n’a pas marché et j’étais démotivée, j’ai laissé tomber. Mais en 2015 je l’ai retravaillé, je l’ai renvoyé, mais ça m’a saoulé je n’ai pas vraiment attendu les réponses de peur d’être à nouveau démotivée. Alors je me suis tournée vers l’auto-édition. J’ai écrit Chanaël en huit ou dix mois, avec les dessins et la couverture. En général, je me donne un an pour chaque roman.

Q – Comment t’es venue l’idée d’Eirielle ?

R C’est tout con : un chagrin d’amour à 16 ans. J’écrivais beaucoup de poèmes à l’époque. J’étais dans ma chambre. Je pleurais et il pleuvait. Je me suis dit : « c’est drôle, c’est le ciel qui pleure pour moi ». Mais le truc qui a tout redéclenché c’est Twilight. Pour deux scènes : celle où Edward rentre dans la cafétéria et celle où il sauve Bella. Dans ces deux scènes, il a un certain regard. C’est reparti de là, en fait.
Au départ,
Eirielle ne devait être qu’un one-shot, mais je me suis laissée portée par l’écriture. Mais la réécriture d’Eirielle a été super dure. Je détestais tellement Nico, que j’ai galéré.

Q – Où écris-tu ? Y a -t-il un endroit qui t’inspire plus que d’autres ?

La vie d’auteur – avec Claire Josserand

R J’écris sur mon PC, mais ça m’est déjà arrivée d’écrire dans le métro quand je suis vraiment à fond. Mais sinon c’est chez moi, sur ma table que j’ai transformé en bureau, avec un peu de musique ou dans le silence complet.
J’ai des bêta lectrices, qui sont censées me donner leur avis et me corriger les fautes. Mais elles sont tellement dans l’histoire qu’elles en laissent passer des grosses.
Je relis quatre à cinq fois, alors que l’écriture me prend des mois. Mais c’est le côté le moins intéressant, on relit des scènes qu’on connait par cœur, etc…

Q – As-tu des rituels de concentration pour écrire ?

R Pas de rituel de concentration, non. En général, je traîne des pieds pour écrire. Alors je balance mon tel loin de moi, en silencieux. Et puis des fois pour me motiver, au début, je mange un truc, mais genre pas un truc sain, hein… Le chocolat c’est hyper vicieux.

Q – Quel(le) est ton auteur(e) préféré(e) ?

R Je n’ai pas d’auteur préféré. J’aime beaucoup Victor Dixen, autant par ses livres que j’apprécie énormément, que par l’auteur en lui-même qui est très ouvert et disponible pour ses lecteurs.


Je vous avez proposé de poser des questions si vous en aviez ! Une seule personne avait répondu xD Du coup, voilà les questions de Mathilde :

Q – Est-ce qu’elle compte écrire d’autres livres ?

R – Oui, trois romances, une dystopie, et une autre dont je n’ai que le début. J’en ai six en tête pour le moment. J’aime beaucoup l’auto-édition, donc alors je resterai sur ce système-là. C’est super, ça me permet de faire des choses que je ne ferais pas en maison d’édition. Je choisis la couverture, la date de sortie, mon livre est exactement comme je le veux moi, je fabrique mes goodies, etc… J’ai vraiment le contrôle sur tout et ça me plaît.

Q – Est-ce que Eirielle devient plus connu ?

R – Ouais, ça commence. J’ai fait des partenariats, je commence à avoir plus d’abonnés sur Instagram et sur mon blog. Passé un moment, je beaucoup vu passer mes livres sur Instagram et ça fait plaisir. Je suis contente que de plus en plus de lecteurs découvrent et aiment mon univers.


La surprise ! Et il s’agit des premières pages du troisième tome, en EXCLU !! J’espère que vous aimerez autant que j’ai aimé !

Eirielle – L’éternité consumée

Vous pouvez également vous rendre sur Booknode ou Amazon si vous voulez plus d’informations sur les premiers tomes ou si vous voulez les acheter 🙂


Voilà, j’espère que ce petit interview vous aura plu, qu’ils vous aura permit d’en apprendre un peu plus sur Claire et ses bébés, sur l’auto-édition et sur le travail à fournir pour écrire un roman.

Je vous dit à bientôt pour un nouvel article et vous souhaite une excellente journée, ainsi que de bonnes lectures ! ♥

La vie d’auteur – avec Claire Josserand



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