C'est lundi, que lisez-vous? #153

Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)

1/ Qu'ai-je lu la semaine passée ?

ALBUMS C'est lundi, que lisez-vous? #153

Dans un coffre rangé dans un placard chez sa mamie, Louise trouve une boîte de photos et un vieux carnet. Il appartenait à la grand-mère de la mamie et s'appelait aussi Louise.

C'est ainsi que la jeune Louise apprend l'histoire de son aïeule et sa rencontre avec celui qui allait être son mari et arrière-arrière-... - grand-père, Pierre.

Au-travers de cette histoire d'amour et de cette transmission intergénérationnelle, les auteures nous narrent les différentes classes et subordinations sociales, avoir de l'argent, employer des gens, leur donner un misérable salaire et s'enrichir avec le fruit de leur travail, la géographie d'un ville, les luttes ouvrières.

Le propos est servi par de très belles illustrations au charme désuet.

C'est lundi, que lisez-vous? #153

Un album sur la Première Guerre mondiale? Forcément, je suis attirée. Et ici davantage encore par la couverture qui nous laisse deviner que cette période de l'Histoire est abordée, non pas dans les tranchées, mais à l'Arrière, dans une salle de classe, par le regard d'enfants de 9 ans.

L'émotion est palpable et la guerre et ses conséquences sont évoquées selon plusieurs angles: Revanche, discours et exercices scolaires patriotiques, absence des hommes, blessures, deuils multiples...

Cependant, un ou deux aspects dans l'écriture m'ont fait "tiquer".

Quant aux illustrations, elles sont magnifiques, nous immergent dans l'époque. Réalisées à la mine de plomb, elles sont parfois rehaussées de couleurs, mais loin d'en atténuer la portée, cela la rend plus triste encore, plus forte. J'aime.

J'essaie de vous en parler davantage rapidement.

ROMANS JEUNESSE C'est lundi, que lisez-vous? #153

C'est avec beaucoup de plaisir que je retrouve les deux auteures de l'album L'Apachyderme, mais dans un genre tout à fait différent.

C'est Noël et toute la famille est réunie. Anaïs, 8 ans et demi, repère tout de suite son cadeau: c'est le plus grand paquet. Normal, elle a demandé un vélo!

Mais au déballage, plus rien ne va. Le vélo est rose. Rose! Et le rose est une couleur interdite, révolue, passée. Rose, couleur de mort. Maman le sait bien pourtant.

Anaïs part se réfugier au grenier, les souvenirs affluent. Celui d'un temps heureux, celui où avec son papa, elle voyait la vie en rose justement, où cette couleur l'embellissait.

Papi Moustache la rejoint et trouve LA solution: le repeindre. A elle de trouver les couleurs, à eux de les appliquer, à eux de discuter, de transmettre, de se remémorer les moments heureux, de partager et de se réconcilier.

Quant aux règles de sa bande d'amis, elles sont aussi faites pour évoluer!

Avec ce court roman, aux illustrations en noir et blanc qui accompagnent très bien le texte, Sandra Le Guen évoque le deuil, l'avant et l'après, l'absence, la difficulté de se reconstruire et d'avancer, d'oser faire SANS.

Je vous en parle davantage bien vite.

C'est lundi, que lisez-vous? #153

Pour le roi Léon, une seul chose importe: qu'il soit le plus beau! Et que cela se sache! Alors dans son royaume, pour ne point le contrarier, le peuple fait en sorte d'être laid. Leurs subterfuges sont très inventifs et fonctionnent.

Ils sont d'ailleurs si efficaces que même eux finissent pas croire qu'ils sont tous affreux, ingrats, puants et sales. Tant et tant que plus personne ne veut se marier. Et s'il n'y a plus de mariage, il n'y a pas d'enfants. Et si plus d'enfants, plus de sujets...

Tout occuper à se mirer, le roi Léon ne voit, ni n'entend d'ailleurs, le problème.

Mais une nuit, un homme et une femme, encore inconnus l'un à l'autre, en ont assez de ces simulacres de déguisements et de vie. Ils décident de s'en débarrasser et de retrouver leur vraie apparence, n'en déplaise à Sa royale Majesté. Et c'est ainsi qu'ils se rencontrent "par hasard" dans la forêt, s'éprennent l'un de l'autre, se marient en secret et... qu'un bébé s'apprête à faire son apparition.

Il faut le sauver de la fureur du Roi! Car un bébé est forcément beau. Chacun y va de son idée. Ils pensent avoir tout prévu sauf ce qui arriva...

Un livre plein d'humour (tant dans les mots que les illustrations - de PEF!) qui fait réfléchir quant à l'apparence et à ce qui importe vraiment.

C'est lundi, que lisez-vous? #153

La fille dragon - tome 1 - L'héritage de Thuban. Licia TROISI. Editions Pocket Jeunesse, mai 2013.

J'ai adoré et dévoré ce roman, malgré parfois quelques facilités ou raccourcis.

Sofia est une jeune orpheline de 13 ans, qui se rabaisse constamment, mais qui va devoir affronter son destin.

Adoptée par un professeur allemand d'ethnologie, elle découvre qu'en elle, l'âme d''un dragon (le plus puissant qui ait existé) cohabite. Il s'appelle Thuban et est mort il y a des milliers de siècles de cela dans sa lutte contre le Mal, incarné par une vouivre, Nidhoggr.

Le Professeur lui dévoile, par épisodes, l'histoire de Dragonia, le palais de marbre blanc des Dragons, gardiens de l'Arbre-Monde, l'origine de toutes les civilisations, dont les fruits ont été dispersés de par le monde. Elle fait la connaissance d'une jeune fille du cirque, Lidjia, également Dragonnienne (elle a en elle l'esprit de Rastaban - meilleur ami de Thuban) et très volontaire. Elle va l'aider dans sa quête, alors que la puissance de Nidhoggr se révèle chaque jour plus puissante, envoyant ses sbires et Assujettis à leurs trousses.

Le premier tome pose les personnages, l'histoire, le cadre. Il est un peu lent, mais avec des épisodes de combats, de doutes (qui peuvent être agaçants car très redondants - mais compréhensibles). L'écriture est plutôt rythmée et joue sur le suspense. Le deuxième tome (qui m'attend) devrait aller davantage dans la psychologie des personnages, tout en nous en présentant de nouveaux.

Fantastique et empruntant à la mythologie nordique, cette histoire se pose dans un cadre contemporain, aux alentours de la ville de Rome, en Italie.

2/ Que suis-je en train de lire en ce moment? C'est lundi, que lisez-vous? #153 Présentation de l'éditeur:

Une invitation à la rencontre des Stambouliotes qui montrent que la vie continue de manière acharnée malgré le virage inquiétant que semble prendre la Turquie.

Au regard de l'actualité, la Turquie semble entrer dans une longue nuit. Pourtant, Istanbul résiste et survit, phare dans le pays qui sombre. Sébastien de Courtois y réside depuis sept ans et raconte la vie quotidienne des Stambouliotes qu'il côtoie. Ainsi, l'auteur déambule dans les dédales de ruelles des vieux quartiers de Beyoglu face aux côtes d'Asie, fait escale dans les nombreuses meyhane (maisons de vin) bruyantes et enfumées, parcourt la rue des luthiers qui descend depuis le couvent des derviches tourneurs jusqu'à la Corne d'or, ou aime à grimper vers un café sur les hauteurs d'où l'on peut s'extraire de la frénésie de la ville. Partout, le même constat : Istanbul est un endroit où l'on sait boire, où les restaurants ne désemplissent pas, où la musique jaillit partout, et où la vie continue de manière acharnée, quoiqu'il arrive.


Ces chroniques de la vie quotidienne, sensibles, emplies de chaleur et d'humanité, à la rencontre des habitants de l'ancienne Constantinople, sont loin du prisme, forcément parcellaire, et du marasme décrits par les médias français.

Après l'Italie, la Turquie! Reçu grâce à la dernière Masse Critique de Babelio, je me replonge dedans!

3/ Que vais-je lire ensuite ?

Je ne lis pas très vite en ce moment et n'enchaîne donc pas les livres, voilà pourquoi, les réponses à cette question ne changent pas beaucoup... Mais il y a quand même une petite nouveauté^^

C'est lundi, que lisez-vous? #153 Présentation de l'éditeur: Les yeux vifs et le nez pointu, Pinocchio est un vrai fripon ! À peine fabriqué, il tire la langue au vieux Geppetto, son père, et lui vole sa perruque. Et ce n'est pas fini ! Car le petit pantin a horreur du travail, se moque des bons conseils et adore faire des bêtises. Heureusement, la Fée, son amie, est là pour le protéger.

Avec le livre-cd de Didier Jeunesse sur Pinocchio, j'ai redécouvert ce conte, que je n'aime (n'aimais?) pas. Je souhaite donc lire la version de Collodi, que je sais à présent bien éloignée de la version Disney!

C'est lundi, que lisez-vous? #153 Présentation de l'éditeur: Charlie ne rêve que de chocolat, mais son père, visseur de capuchons sur tubes de dentifrice, ne peut lui offrir qu'un bâton de chocolat par an, pour son anniversaire. Un jour, le petit garçon apprend que monsieur Wonka, le directeur de la chocolaterie, invite les cinq enfants qui auront découvert un ticket d'or dans leur barre de chocolat à visiter sa fabrique... Rivières de chocolat, papiers peints comestibles, bonbons éternels et oreillers en guimauve... Un savoureux classique de la gastronomie enfantine. Charlie ne rêve que de chocolat, mais son père, visseur de capuchons sur tubes de dentifrice, ne peut lui offrir qu'un bâton de chocolat par an, pour son anniversaire. Un jour, le petit garçon apprend que Monsieur Wonka, le directeur de la chocolaterie, invite les cinq enfants qui auront découvert un ticket d'or dans leur barre de chocolat à visiter sa fabrique. Rivières de chocolat, papiers peints comestibles, bonbons éternels et oreillers en guimauve. Un savoureux classique de la gastronomie enfantine.

Découvrez toutes les couvertures que le roman a connu ICI!

Une lecture pour " Le Mois anglais", en commun avec Nathalie, qui l'a déjà présenté... (je n'ai pas encore eu le temps de le lire).

C'est lundi, que lisez-vous? #153 Quatre garçons dans la nuit. Val McDERMID. Editions J'ai Lu. Présentation de l'éditeur: St Andrews, un coin paisible d'Ecosse. Cette nuit-là, pourtant, un cadavre atrocement mutilé y est découvert par une bande d'étudiants éméchés : celui de Rosie, barmaid. Instantanément dégrisés, les jeunes gens alertent l police. Sans se douter que tout les accable : chacun d'eux n'avait-il pas un motif secret d'en vouloir à une fille aussi séduisante ? Faute de preuve, ils restent libres. Sauf que les frères de la victime, eux, sont bien décidés à les faire payer. Et le temps n'y changera rien, même si, trente ans plus tard, de nouvelles techniques d'investigation permettent d'espérer que la justice aura enfin le dernier mot. Une seule solution : mener l'enquête soi-même. Quitte à affronter la folie d'un tueur.Val McDermid. Née en Ecosse, elle a travaillé comme journaliste avant de vivre de sa plume. Elle a reçu de nombreux prix de littérature policière.

Une lecture pour " Le Mois anglais", et en commun avec Nathalie (et peut-être Magali).

Et sinon?

Pour la semaine 23 du Challenge photo de Sophie Hérisson sur Instagram #52livres2017, le thème est "château". Voici mon choix:

Il n'est pas donné à tout le monde d'avoir un château sur la tête ;-)

C'est lundi, que lisez-vous? #153

Pour finir, je vous mets les liens publiés la semaine passée et je vous souhaite de belles lectures et découvertes pour celle à venir!


wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois