Le collège des éplucheurs de citrouilles

Cette année, Elliot est en cinquième et fait sa rentrée au collège des Museaux. Dans ce dernier, les téléphones portables ne passent pas, il n’y pas de télé et encore moins de WiFi. Avec lui, Elliot a emmené un bijou qu’il veut absolument cacher dans un endroit sûr. De son côté, Péline est plus qu’étonnée. L’effectif de sa classe a doublé. L’an dernier, ils étaient cinq. Cette année, ils sont dix ! C’est dû au nouvel internat qui accueille des garçons au parcours scolaire difficile. L’un d’entre eux à la tête complètement rasée. Il plait bien à Péline. Elle le prend alors sous son aile et l’aide dans son projet très personnel.

Chez la jeune fille, c’est comme à l’école, c’est à dire comme nulle part ailleurs. Elle et sa mère font des pizzas avec des produits périmés trouvés dans les poubelles, fouillent les décharges pour trouver, nettoyer et revendre des objets. Leur maison est un joyeux capharnaüm accueillant où rien ni personne n’est jugé pour son physique, son âge, son odeur ou son utilité. Au collège, Elliot découvre la LV1 estonien, l’escalade dans les arbres en cours de sport, des poèmes d’amour en vieux français ou des repas à base de tiges de bettes. Les professeurs ne semblent pas être inspectés, le dossier de leur établissement semble en fait avoir carrément glissé derrière un radiateur.

Le collège des éplucheurs de citrouilles est un roman tout à fait dépaysant et délicieux. Son titre, qui en rappelle évidemment un autre très célèbre, annonce d’emblée la couleur voulue pour cette lecture. Celle-ci ne déçoit pas. Le récit de Laure Deslandes est pétillant, amusant et entraînant. Il est empli d’action, de surprises et est ponctué de phrases très drôles. En même temps, il fait réfléchir au fait qu’il est possible de vivre différemment, de ne pas suivre les dictats quels qu’ils soient, de ne pas être constamment en lien avec le reste du monde, d’aider ceux qui en ont besoin simplement parce que c’est une évidence. Elliot et Péline sont très attachants, leur aventure, rythmée comme il faut, est une vraie bouffée d’oxygène.

Le collège des éplucheurs de citrouilles

Présentation de l’éditeur :
En apprenant qu’il entrait en cinquième au collège des Museaux, Elliot avait trouvé le nom de l’établissement plutôt marrant, il s’était même dit qu’il allait pouvoir y changer de vie, en finir avec ses ennuis. Tu parles ! Il risque de trouver le temps long ici. Il n’y a pas de réseau et pas de WiFi. Des profs complètement barges, des élèves nourris au quinoa qui trouvent normal d’apprendre l’estonien en LV1 ou de grimper aux arbres en EPS. Sans parler de cette fille au prénom bizarre, Péline, une grande rousse qui s’est mis en tête d’accueillir les nouveaux internes… Elle le poursuit ! Elliot a pourtant intérêt à s’en faire une alliée. Quelqu’un a fouillé sa chambre, et il sait bien ce qu’on y cherchait : un objet précieux qu’il a caché dans ses bagages, un souvenir de son ancienne vie…

Lectures de mai 2017

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