Outlander, intégrale 1 – Diana Gabaldon

Outlander, intégrale 1 – Diana Gabaldon

En écoutant Mylène Farmer et son Paradis Inanimé (on ne se moque pas !) (nan j'déconne, allez y moquez-vous), c'est une Mimine battant l'entrechat qui vous écrit aujourd'hui ce billet. J'ai enfin lu le premier intégrale Outlander, cette saga livresque et sérielle ultra connue, cette petite chose que je m'étais évertuée jusqu'ici de ne pas toucher. De quoi ça cause ? Alors à moins que vous ne viviez dans le volcan Volvic avec votre élevage de chèvres angoras, il est quand même très difficile d'être passé à côté du phénomène. Mais dans le doute, au cas où, fendillons nous d'un résumé.

Outlander, intégrale 1 – Diana Gabaldon

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, Claire Randall et son époux Frank se retrouvent enfin après des années de séparation. Pour fêter ça, ils partent en voyage de noces en Écosse pour renouer les liens mais surtout pour retrouver la trace d'un ancêtre de Frank qui historien s'intéresse à son aïeul, le capitaine des Dragons Rouges John Randall. Un jour, alors que Claire se balade seule, elle découvre un bien joli Cromlech (cercle de menhirs), mais, en touchant une des pierres, Claire est propulsée au XVIIe siècle. Elle tombe nez à nez, en plein milieu d'une échauffourée anglais vs écossais, sur John Randall (qui est le sosie parfait de Frank) et sur un groupe d'hommes en kilt, appartenant au clan puissant d'Highlanders, les MacKenzie, qui eux vont emmener la pauvre femme contre son gré sur leurs terres. A une époque de grands bouleversements, où les Highlanders sont en guerre sourde avec l'occupant anglais, Claire va devoir se fondre dans la masse, non seulement garder son secret qui pourrait lui valoir le bûcher, mais surtout résister au très beau, très rouquin, très fougueux Jamie Fraser, neveu du chef des MacKenzie.

Comme beaucoup, sachant que la saga de Gabaldon commence à dater, je l'ai découverte avec la série TV. Pas de bol, je n'ai pas du tout accroché ni à l'histoire ni aux personnages, dont celui de Claire qui me sortait un peu par les yeux (alors que l'actrice est douée et d'une grande beauté, m'enfin...). Si j'vous raconte ça, c'est pour que vous compreniez le paradoxe que j'ai eu en découvrant le livre. Car pour le coup, j'ai juste adoré ce premier intégrale. Mais alors, tout, tout, tout.

Le roman a beau être épais (852 pages), il fait figure de petit recueil de poésie comparé aux autre tomes (de véritables mastodontes) (j'vous conseille quand même de j'ter un oeil au " tome " n°5, juste comme ça pour que vous sachiez à quoi vous attendre).

Outlander, intégrale 1 – Diana Gabaldon

Ça pourrait faire peur, c'est vrai (nan tu crois ?), mais rassurez-vous ça se lit tout seul. Car si la suite (et le tome n°5) est aussi bonne que le premier tome alors, vous n'aurez pas le temps de dire ouf que vous serez déjà plongé, le nez collé au papier, à avaler les pages comme un boulimique sur son paquet de chips. Comment se fait-ce ? Eh bien vous allez découvrir ça tout de suite.

Les 10 bonnes raisons de lire Outlander

1) C'est une véritable épopée passionnante, dont le souffle épique et entraînant vous coupe la respiration. Oui oui réellement, vous vous asphyxiez dans votre lit, là comme ça.

2) Claire est une héroïne moderne au langage fleuri, fort en café qui ne se laisse pas faire. Et ça Mimine approuve des deux mains. Son caractère et ses prises de position jurent tellement avec une femme du XVIIe que certaines situations sont assez cocasses.

3) Y a de l'humour. Oui oui. Exemple : Jamie qui n'a pas bien intégré la technique du clin d'oeil et du coup ressemble à un hibou quand il fait une proposition coquine. Oui on n'hésite pas à vous casser la sexyness du personnage, comme ça, dans un éclat de rire.

4) Le style de Gabaldon est vraiment chouette, fluide avec une pointe d'érudition. Il rappelle que la trame de l'histoire aurait très bien pu trouver sa place dans une collection Harlequin si elle n'avait pas été écrite par quelqu'un qui savait y faire. Du coup y a de la romance, certes, mais on apprend beaucoup sur l'Histoire écossaise et les moeurs du XVIIe siècle. C'est la petite caution intello qui fait pas de mal.

5) Des rebondissements. Des coups fourrés. Des psychopathes (un en l'occurence). La scène de la prison là... Pwoa !

6) Une atmosphère si bien rendue que vous auriez p'têtre envie de tout quitter, acheter un kilt sur Ebay et d'aller monter votre petite cabane en Ecosse. Moi j'me tâte encore voyez.

7) Une belle histoire d'amour qui réserve son lot de surprises. Oui elle est belle. Parfois un peu nunuche, je l'admets, mais c'est quand même très mignon.

8) Un grand plaisir de lecture, avec cette satisfaction d'avoir un gros bon bouquin entre les mains, bien calé sous la couette. Tu rentres du boulot, t'es crevé, tu prends ton bouquin et là c'est l'évasion totale. Voilà.

9) Tous les autres personnages secondaires sont chouettes. Bien décrits, bien posés dans le récit, ils apportent vraiment un plus à l'histoire, l'enrichissent et l'étoffent. J'ai personnellement une net préférence pour les frères retors MacKenzie. Et les silences de Murtagh.

10) Jamie. Non je ne vais pas développer. Ce n'est pas nécessaire croyez-moi sur parole.

Que vous soyez fleur bleue, épris de récits historiques ou de gros pavés (dois-je rappeler l'utilité des pavés ? Je pense pas), j'crois que ça pourrait vous plaire. Voire même carrément. Et puis si malgré toutes ces bonnes raisons, vous êtes toujours pas convaincus, je ne peux plus rien pour vous. Moi pour ma part j'suis déjà dans le tome 2, voyez.

Outlander, intégrale 1 – Diana Gabaldon

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Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois