Il est présentement 10 heures du matin et ça fait environ 30 fois que je réécris ce paragraphe d'introduction. Il y a des jours comme ça, où rien n'a l'air de couler de source, les mots bloquent et les phrases trébuchent. Et pour couronner le tout, mon ordinateur a décidé de bloquer toutes les 30 secondes. Je crois qu'il a la gueule de bois. Ou alors, il a très mal dormi (ah non, ça, c'est moi).
Comme quasiment tous les jeudis, je vous retrouve donc pour le Throwback Thursday de Bettie Rose, avec une thématique très intéressante. Par contre, je vous préviens tout de suite, je vais encore tricher en vous proposant non pas un livre mais deux (presque trois d'ailleurs).
Thématique du 11 mai 2017
Ce livre que j'aurais voulu écrire
Étonnamment, rares sont les ouvrages qui m'ont fait penser "Toi, mon garçon, j'aurais voulu t'écrire". Bien sûr, être J.K. Rowling ( Harry Potter), Christelle Dabos (La Passe-Miroir), Nathalie Stragier ( La fille du futur) ou Camilla Läckberg (La série Erica Falck) m'ont sans doute traversé l'esprit à un moment ou à un autre de ma lecture mais ce n'est finalement pas ces trois titres qui ont fait vibrer la petite corde "écrivain" enfouie dans ma cervelle.
Non, LE titre qui m'a fait regretter de ne jamais m'être assez "battue" pour écrire ce que je veux, c'est celui-ci :
Plus le temps passe, plus je me rends compte queLes Petites Reines est en passe de devenir l'un de mes plus gros coups de cœur, du genre de ceux auxquels on pense un petit peu tous les jours, qu'on a envie de relire, de partager et de faire découvrir à toutes personnes qui ont la malchance de graviter autour de vous. C'est un roman intelligent, drôle, qui utilise beaucoup trop de parenthèses (un peu comme moi, j'en suis navrée) et, parmi tous les romans young adult contemporains que j'ai lus, c'est sans doute lui qui parle le plus justement de l'adolescence. Et par-dessus le marché, je suis totalement fan de Clémentine Beauvais qui, en plus d'être jeune et jolie (toujours utile dans la vie), est d'une intelligence absolue (nous ne sommes pas tous égaux, hélas). Elle fait partie de ses auteurs qui font mentir les mauvaises langues, ceux qui dénigrent et méprisent la littérature jeunesse et pour ça, je crois que je suis totalement et irrémédiablement amoureuse d'elle, voilà, c'est dit.
Et comme je vous avais promis un deuxième titre :
Dans un autre genre pas si différent, je vous présente Samantha Bailly et ses Stagiaires (puis ses "Cddistes" dans À durée déterminée). La force de ces deux romans, c'est d'arriver à nous faire rêver avec notre réalité, notre présent, avec des personnes et des situations totalement ancrées dans l'actualité. Je vous avoue qu'en lisant la quatrième de couverture, je ne voyais pas pourquoi je devrais m'imposer de lire quelque chose sur une situation que je connais que trop bien et qui n'est pas franchement folichonne (le stage ou comment bosser comme un dingue pour rien en retour) et finalement, Samantha Bailly réussit le tour de force de dénoncer tout en distrayant. Et ça, c'est costaud !
Et vous, si vous deviez vous imaginer en auteur/autrice,
