Le livre du lundi: Marquer les ombres

Le livre du lundi: Marquer les ombres

de Véronica Roth, traduit par Anne Delcourt

Dans une galaxie régie par ses neuf principales planètes et traversée d’un ruban-flux mystérieux que certains considèrent comme une divinité, des tensions se forment. Akos et Cyra vivent sur la même planète mais sont nés dans des nations ennemies: Thuvhé et Shotet. Leur destin les réunira mais feront-ils tomber la dictature Shotet ou deviendront-ils ses armes de colonisation? Nul ne le sait, pas même les oracles.

Je ressors de cette lecture moyennement convaincue, malheureusement.

Premièrement, parce que j’ai eu un peu de mal à imaginer le monde que dépeint l’auteure. Certains passages étaient très clairs et je n’avais pas de mal à projeter les personnages dans le décors mais d’autres manquaient de détails pertinents ou de personnalité si bien que j’imaginais les scènes se dérouler dans des endroits un peu quelconques. Je n’ai pas pu m’empêcher de faire la comparaison avec mes lectures de Six of Crows ou encore les Shades of Magic où les lieux sont aussi vibrants que les personnages et indissociables de l’histoire, du coup, ça m’a manqué dans Marquer les ombres.

De même pour les personnages. Même si j’ai pensé que leur psychologie était plutôt réussie (bien que certaines évolutions soient un peu rapides), j’avais du mal à me faire une idée précise d’eux, de leur physique. De ce fait, je n’ai pas ressenti le caractère raciste que certains reprochent au texte.

En ce qui concerne le style de l’auteure, j’ai été surprise de trouver des répétitions. Le récit est construit autour d’une alternance de points de vue et certaines scènes sont parfois décrites dans l’un puis racontées par un personnage à un autre dans le second point de vue, ce qui n’est pas très agréable. Certaines expressions sont trop souvent rabâchées aussi, comme si l’auteure voulait que les fans s’en emparent, comme si elle voulait que ce soit ces mots qu’on choisissent d’imprimer sur les mugs du merch’: « Le Fléau de Ryzek » par exemple, et ça ne m’a pas trop plu.

Tout cela fait que je ne me suis pas vraiment laissée embarquer dans cette histoire et, sans avoir passé un mauvais moment, j’ai trouvé ma lecture un peu longue.

Cela étant dit, j’ai l’impression d’être archi-sévère alors que, pourtant, j’avais adoré Divergent (que j’aimerais relire d’ailleurs!). Et surtout, je ne veux pas décourager ceux et celles qui souhaiteraient tenter le coup et les invite à le faire: c’est toujours mieux de se faire son propre avis!

Je compte cette lecture pour les challenges de Littérature d l’Imaginaire, Emprunts de livres et La Coupe des 4 Maisons!

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Marion

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