La fille-sortilège

La fille-sortilègeAuteur: Marie Pavlenko

Edition: Folio SF

Genre: young-adult, fantasy

Parution: 2017 (version poche)

Pages: 430

Description:  La Cité des Six est une des plus puissantes Cités-États de l’Entre-Terre. Six Clans se la partagent et, grâce à la Magie, rien n’y manque.

Bannie, Érine vit chez les orklas, en marge de la ville. Elle subsiste en déterrant des cadavres sans savoir à quoi ils servent, ni à qui ils profitent.

Le jour où l’homme qui la paie disparaît, sa vie bascule. Entraînée malgré elle dans une histoire qui la dépasse, Érine va peu à peu découvrir le sombre secret que cache la Cité…

Avant de commencer cette chronique, je tiens à remercier Babelio et les éditions Folio pour l’envoi de ce roman dans le cadre de la Masse critique.

N’ayant jamais entendu parlé de ce roman, je n’avais aucune attente particulière avant de le lire. La quatrième de couverture m’a intriguée et j’aimais le concept des clans. Si je reprends ma lecture d’une manière chronologique, la fin est bien meilleure que le début. En effet, j’ai mis énormément de temps avant de vraiment apprécier cette histoire (presque 200 pages). J’ai trouvé le début trop lent et j’ai fini par vraiment m’immerger dès que j’ai enfin commencé à comprendre les enjeux de l’histoire. A partir du milieu du roman, nous commençons à découvrir quelques éléments de réponse et les révélations vont se faire crescendo jusqu’à la fin. J’ai trouvé cela très intéressant car on en apprend chaque fois un peu plus, ce qui nous donne envie de continuer.

J’ai trouvé le démarrage trop long même si l’auteur arrive à plutôt bien décrire son monde: les clans, les orklas. Cependant un point qui m’a déçue est la description des créatures. J’ai trouvé qu’elles étaient trop peu décrites et je n’ai presque jamais réussi à m’en figurer une précisément.

Au niveau des personnages, je dirais que je les ai plutôt appréciés. Erine est courageuse vu la vie qu’elle mène. Mais je pense que je me serais plus attachée à elle s’il y avait eu plus de retours sur Malcor. J’ai trouvé que Malcor, bien qu’étant un personnage n’intervenant pas directement, était très important dans le récit. Donc j’aurais voulu plus de passages sur des souvenirs, ou alors le faire intervenir dans le prologue, bref j’aurais souhaité une plus grande implication émotionnelle de la part d’Erine. Pour Arkadi, le pauvre garçon de la « friendzone », il reste tout de même assez sympathique et est attachant.

Finalement, la conclusion du roman est intéressante et reste assez ouverte. On pourrait presque espérer une suite. Le seul bémol est que je n’ai pas trop accrochée aux scènes de batailles que j’ai parfois trouvé un peu trop longues (il faut dire que ce n’est pas les scènes que j’apprécient le plus de toute manière).

Globalement, c’est un livre que je suis contente d’avoir découvert grâce à Masse critique mais qui n’est pas forcément mon style préféré.

Note : 7/10

Publicités

wallpaper-1019588
Tous 2, le roman de Testu est philosophique et spirituel à la fois