Editions Nathan – Année 2017471 pages
Il y a un moment déjà, j’ai participé et gagné un concours Audible qui me permettait d’écouter cinq audiobooks. J’avais presque oublié qu’il me restait des crédits. Cependant, en voyant que le dernier roman de Veronica Roth était déjà disponible, j’ai profité de l’occasion pour lire ou plutôt écouter « Marquer les ombres ».
Dans une galaxie dominée par une fédération de neuf planètes, certains êtres possèdent un “don”, un pouvoir unique. Akos, de la pacifique nation de Thuvhé, et Cyra, soeur du tyran qui gouverne les Shotet, sont de ceux-là. Mais leurs dons les rendent, eux plus que tout autre, à la fois puissants et vulnérables.
Tout dans leurs origines les oppose. Les obstacles entre leurs peuples, entre leurs familles, sont dangereux et insurmontables. Pourtant, pour survivre, ils doivent s’aider – ou décider de se détruire.
« Marquer les ombres » était l’une des grandes sorties tant attendues de ce début d’année 2017. Après le succès de la saga « Divergente » suivi du fiasco médiatique des films, j’étais curieuse de découvrir Veronica Roth dans le genre de la science-fiction.
Akos vit avec sa famille sur la planète Thuvé lorsque débarquent des Shotets venus pour le kidnapper afin que la prophétie des destins ne se réalise pas. Akos ennemi juré de Shotet et Cyra ennemi juré de Thuvé vont se rapprocher jusqu’à s’opposer à leur famille respective.
Veronica Roth est fascinée par la dystopie, car même si « Marquer les ombres » s’installe dans un monde de science-fiction. On y retrouve les différents peuples de la galaxie qui pourraient être assimilés aux factions. Une société divisée qui se veut idéale, régie par les visions des oracles, des règles strictes et absurdes. Et bien sûr, il existe un groupe de rebelles qui veulent renverser le système en place. Rien de bien original dans l’univers de Veronica Roth! Et le semblant d’originalité s’est effondré avec la présence d’un amour impossible à la Roméo et Juliette.
J’aurais pu me satisfaire du manque d’originalité puisqu’après tout certains thèmes même s’ils sont récurrents, s’ils sont bien traités, ils restent intéressants. Malheureusement, l’écriture de Véronica Roth n’a pas réussi à faire vivre, à mes yeux, des personnages dignes de capter l’attention.
Cyra et Akos sont des héros plats et sans saveur à l’image de l’intrigue ultra classique et conventionnel. Cyra et Akos vivent principalement en vase clos, et les personnages secondaires sont trop nombreux pour que leur caractère soit développé. Ne trouvant pas de personnage attachant, je n’ai pas été séduite par l’histoire qui souffre d’un manque cruel de rythme. Il en découle d’interminables longueurs, de descriptions trop détaillées qui apportent que lourdeurs au récit.
Ce premier tome se termine sur un cliffhanger qui m’a laissée froide. Je ne pense pas lire la suite de cette saga, ma curiosité n’étant pas attisée.
